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Billet de blog 22 novembre 2008

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Et le parti socialiste n'a plus de "Team leader".

le parti des verts avait connu une situation semblable pour la désignation du candidat aux présidentielles, avec bien sur des contestations possibles. Pour les verts, le choix s'était imposé rapidement : il fallait revoter, l'écart n'était pas suffisamment significatif.
je n'ai pas de conseil a donner au PS mais connaissant le fonctionnement interne des partis, a l'amateurisme des votes internes, un si faible écart ne peut être techniquement valide.
mais allons au dela, poursuivons l'analyse et la comparaison avec les Verts :
le résultat aux présidentielles a été catastrophique. ce que révélait le scrutin interne, avant l'heure, c'était que le parti des verts allait mal, que les stratégies internes avaient pris le pas sur la raison et que les militants étaient "hors sol" electoral.
Les Verts avaient cependant 3 avantages : ne disposer que d'un appareil léger, être d'abord un parti européen et non un parti franco-français et disposer d'une doctrine en phase avec le siècle, comme a pu l'être la doctrine socialiste au siècle précédent.
Les verts français se sont reconstruit dans leur ancrage européen, en revenant a leurs fondamentaux idéologiques la priise de conscience d'une possible disparition les a conduit a renoncer a bien des mauvais comportements.
Le parti socialiste peut-il espérer une telle renaissance après la crise actuelle ?
il me semble que la situation est plus critique : le parti socialiste n'a plus de socle idéologique stable et son succès politique ne tient pas tant a l'attachement de ses électeurs qu'aux pesanteurs et au conservatisme du scrutin majoritaire. Il n'est plus capable de fédérer la gauche dans son ensemble bien que ce soit cette fonction qui fonde la pérennité de son audience ("le vote utile").
Dés lors les écuries intérieures se sont façonnés des citadelles qui ne pourront s'ouvrir qu'après un échec cinglant.
Mais est-il souhaitable que cette renaissance ait lieu et pouvons nous attendre cet échec salutaire ?
La gauche, pour vaincre la droite, au niveau national, a besoin d'un séisme pas d'un arrangement entre amis.
L'avenir de la gauche par l'émergence d'un parti écologiste de gauche qui serait la rencontre entre la cohérence intellectuelle, les militants et la confiance du peuple de gauche.
Sans cette nouvelle synthèse sous l'égide d'un autre appareil prééminant mais non dominateur, la gauche sera condamnée a l'émiettement, au découragement et à la défaite.

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