Un pas décisif a été franchi fin août 2025 :
la France préserve sa souveraineté dans la gestion des barrages hydroélectriques.
C'est ce qu'a annoncé le premier ministre le 28 août en mentionnant un "accord de principe".
Le secteur est hautement stratégique puisqu'il permet à la fois de produire de l'électricité et de garantir la pérennité de la ressource en eau.
À l’origine, la politique de l'Union européenne vise à protéger les intérêts des consommateurs et des entreprises européennes. Sur le marché concurrentiel, chaque entreprise doit pouvoir s'efforcer d'offrir les meilleurs produits et les meilleurs prix.
En substance, améliorer la qualité et le choix.
Mais concernant la gestion des énergies et de biens aussi précieux que l'eau, l'enjeu est majeur.
Saluons tous les travaux et le rapport https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/organes/autres-commissions/commissions-enquete/ce-independance-energetique des deux députés,
Marie-Noëlle Battistel (PS), qui avait rédigé un rapport très complet en 2013
et Philippe Bolo (Modem) pour qui: "Le statut juridique des concessions représente aujourd’hui un obstacle majeur pour la plupart des grands projets d’investissements" .
Le gouvernement a donc annoncé avoir trouvé une solution pour relancer sa production hydroélectrique fin août.
La France n'est plus en "précontentieux" avec l'Europe.
Après 20 ans de lutte, elle garde sa souveraineté concernant la gestion des barrages.
Celle-ci ne sera pas mise en concurrence comme ça aurait dû être le cas.