On croyait avoir touché le fond avec Hortefeux, et on voit que son remplaçant fait encore plus fort. Peut-être même qu’on comprend à présent pourquoi Fadela Amara le défendait son Auvergnat, parce qu’elle savait que dans son ombre il y avait pire ? Ce Guéant là ose tout à priori, sans aucune gêne. Et MM Guéant et Sarkozy sont aux commandes de nos institutions depuis bientôt dix ans. On comprend mieux, depuis que M. Guéant est en pleine lumière, pourquoi le tissu social français s’est distendu, pourquoi les étrangers souffrent autant, pourquoi enfin, les musulmans sont donnés en pâture à tout ce que ce pays compte d’abrutis et de manipulateurs de ces mêmes abrutis. Un abruti c’est quelqu’un qui croit tout ce qu’on lui dit, surtout quand c’est celui qui détient le pouvoir qui le dit. Il m’arrive de discuter avec des abrutis, ça ne dure jamais longtemps, parce qu’ils comprennent très vite qu’ils se trompent d’adversaire et l’affaire est classée. Ca ne les empêchera pas d’ailleurs, de continuer à croire les manipulateurs en chef et de continuer à parler comme des abrutis. Avec les manipulateurs on ne peut pas discuter, il n’y a rien à dire, eux sont vraiment racistes et se servent du racisme pour servir leur idéologie. Le Nouvel Obs a publié une liste de ce qu’il a appelé ceux qui soufflent sur les braises de la lepénisation des esprits. Outre M. Buisson, autre conseiller du président de la République, sur cette liste on trouve M Guéant. Et quand c’est un ministre d’Etat qui est étiqueté comme soufflant sur les braises du racisme (la lepénisation des esprits ? C’est quoi la lepénisation ? C’est la banalisation des thèses de Le Pen. Autrement dit la banalisation du racisme. La lepénisation des esprits ne date pas d’aujourd’hui) ça s’appelle du racisme d’Etat ? Je ne pense pas que M. Guéant soit raciste lui-même. Ce n’est pas la question qui compte pour lui. Ce qui compte pour lui, c’est de servir son maître, de lui être fidèle quoiqu’il arrive et à n’importe quel prix, le sarkozysme, l’anti-humanisme, et ça c’est une faute.
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