C’est vrai ça. Il y a aussi le FMI, l’outil créé pour surveiller et contenir les pays du sud, pour les affamer comme le dit Jean Ziegler, ou pour réduire en esclavage economique, comme le chante Alpha Blondy, "fatigué des indépendances cha cha",il y a les femmes de chambre, même à Paris, il y a le peuple français qui se prépare à choisir son prochain président, (y’a tous les jours des surprises) Aubry sera élue, ou Hollande. Enfin la gauche au pouvoir ! Il y a les séducteurs, il y a les séduits avec ou sans leur accord, il y a nous autres, les milliards d’humains qui peuplons la planète et qui avons le droit de nous exprimer, de communiquer, grâce à Internet. Si si jusque dans le fin fond des brousses, il suffit d’un cybercafé ou d’un téléphone portable pour crier sa révolte ou sa joie. Il y aura toujours quelqu’un pour les relayer.
Il y aurait tant de choses à dire, trop de choses finalement. Plus on monte haut, plus on a une vue d’ensemble. Il faudrait trier, choisir. Le plus urgent, le plus important. C’est quoi le plus urgent, c’est quoi le plus important ? Les Syriens ? Les Palestiniens ? Les Libyens ? Les Ivoiriens ? Les Irakiens ? Les Afghans ? Le RSA ? Les personnes « Sans-Papiers » ? Les prisonniers ? Les chômeurs ? Les travailleurs ? Les retraités ? Les vieux ? Les jeunes ? Les otages ? Et tous ceux qui souffrent... Tout dépend de ce qui arrive et où on est placé pour voir ce qui arrive. Ceux qui ont le nez collé sur le guidon, ne voit midi qu’à leur porte. C’est moins fatiguant mais très réducteur.
Notre monde est en crise. Nous faisons tous partie de ce monde et nous participons à la crise.
Et moi ce petit billet de rien du tout, c’est juste pour énerver tous ceux qui vont lire le titre et qui vont se dire, encore lui, encore ça, elle ose. Il ne faut pas se prendre au sérieux...
Tant que les gens parlent et qu’on parle des gens, ils sont vivants. Ils sont déjà si nombreux ceux qui meurent anonymes.