
« Madame la ministre, votre large consultation sur les violences sexistes et sexuelles veulent dire que non, non, nous ne sommes pas indifférents. Ces femmes sont nos mères. Ces femmes sont nos filles nos sœurs, nos amies. Elles ne nous sont pas étrangères. Les violences sexuelles sur les filles concernent une fille sur cinq et un garçon sur sept. N’est-ce as une véritable cause de société ; alors réagissons. Réagissons fort et en amont.
La verbalisation du harcèlement de rue, participent de cette réaction. Elle a valeur de sanction, mais aussi d’éducation, elle est donc essentielle. Mais nous devons aller plus loin afin d’endiguer le fléau des violences sexuelles. Il est aujourd’hui urgent de légiférer, car il est primordial de sanctionner ces comportements pour montrer aux femmes que le droit est avec elles.
Aujourd’hui l’actualité étant à faire libérer une parole qui a longtemps été enfouie, quel traitement pour ces mots de la presse et des réseaux sociaux, qui tuent une seconde fois ces femmes et qui humilient les victimes ? Allons-nous, allez-vous, les combattre ? » Mustapha Laabid, député de la République en marche, Ill et Vilaine
Voila, c’est dit et bien dit et au sein même de l’Assemblée nationale. C’est important pour notre pays, si important. Cela dit faut-il plus de sanctions, les textes de lois existent déjà mais ils ne sont que rarement appliqués ? Les sanctions peuvent-elles servir d’éducation ? Peut-être, mais pas sûr. Que des hommes montent au créneau parce qu’ils ne se reconnaissent pas dans les hommes qui pratiquent la violence sexiste voire commettent les violences sexuelles aux femmes c’est la solution. Il n’y a que des hommes, des vrais qui peuvent le faire. Et les femmes qui sont victimes, oseront enfin parler. Et ils pourront lutter ensemble contre les brutes. L’éducation, c’est l’affaire des familles et de l’école. Et l’apprentissage du respect de l’autre, ça commence au berceau.
Tous égaux en droits et en dignité, et tous unis pour le dire et le répéter.