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Il ne les montre pas à tout le monde ses graines. Il veut être sûr qu’il peut faire confiance. Ses graines c’est son trésor. Des vraies graines, pour faire pousser de vrais légumes goûteux et plein de nutriments. Rien à voir avec ce qu’on peut trouver dans les grandes surfaces, même quand c’est labellisé bio. Du bio sans saveur. Inventé pour enrichir des financiers qui ne pensent qu’à produire toujours plus, pour s’enrichir. Ils ont modifié la forme et même le fond de nos tomates pour ne parler que d’elles. Elise Lucet a démontré tout cela dans son Cash Investigation de mardi. Merci France 2. On a appris qu’un kilo de graines pourries valent des milliers d’euros. Alors quel prix pour ces graines bientôt introuvables ? Alors qu’une seule bonne graine, plantée dans son environnement, en produit des milliers d’autres, gratuitement et sans rien demander en échange…
On nous a baladé. On a baladé les paysans. Et les politiques ont laissé faire, voire ont encouragé. Nous les avons laissé faire. Par ignorance ou par négligence. Ils ont mis la main sur tout ce qui est vivant, donc sur nous. Dans le doc de Lucet, on voit à la fin, un jeune homme dire que ces grands groupes agronomiques, les 4 qui tiennent tout, vont dans le mur et que ce sera bientôt fini pour eux. Et si nous ne réagissons pas, il n’y aura plus rien. Alors il y a urgence. Si vous avez près de chez vous des vieux paysans, des vrais, pas des qui plantent des graines trafiquées, des Hybrides, comme ils disent, celles qui donnent des légumes fadasses et surtout sans intérêt pour nos organismes, celles surtout qui n’ont qu’une seule vie parce qu’elles sont trafiquées, demandez-leur leurs bonnes graines, et plantez les dans la terre. Elles vous le rendront au centuple… Le site de Kokopelli, l’association qui protège les graines et qui se bat pour notre survie, celle qui a été attaquée par Monsanto a explosé mardi soir. 20000 visiteurs en quelques minutes.
Lui les plante ses graines et les gens viennent de loin pour voir le jardin qu’il a créé en respectant la terre et en y semant ses graines. Un dur labeur qui vaut la peine parce que la terre ne ment pas et donne en abondance quand on la respecte. On le fait venir dans les écoles pour qu’il parle de ses graines aux élèves. Il le fait avec passion. Parce qu’il sait que notre vie dépend de ces graines.