Se hisser au-dessus ? De quoi ? Des lois, des juges ? Chaque fois que j’émets l’hypothèse que sa place est devant un tribunal pour être jugé pour tout le mal qu’il a fait, on me répond que ça n’arrivera jamais. Il aurait dit aussi à ses potes et je cite « On peut se déchirer parfois en politique comme des chiens, mais on a pour obligation de toujours chasser en meute. C'est mon histoire politique. » Lui ce sont les juges qui lui courent après. Ces fameux juges qu'il voulait éliminer... Et j’espère bien qu’ils vont le rattraper et qu’on les laissera le rattraper (merci d'avance mister president), pour de bon et le juger pour tout le mal qu’il a fait à notre pays.
Les prisons sont déjà pleines, trop pleines, je sais. Au premier janvier 2017, ils étaient très exactement 5075 condamnés à finir moins d’un mois d’une peine et 4456 autres à en avoir pour moins de deux mois, ce qui fait près de 10 000 places à récupérer immédiatement, si on décide. Tout de suite, parce qu’en janvier 2018 les chiffres sont à peu près les mêmes. Autrefois le président pouvait gracier. Ça donnait de l’air. Aujourd’hui le président pourrait inventer un truc, il sait faire, pour que le jour où l’énervé sera condamné, on soit sûr qu’il y trouvera une vraie place.

La photo c’est celle de la couverture d’un livre. Le premier livre de photographies autorisées en prison, en France. Les photos sont de Christian Kempf, et le texte de Bernard Rodenstein, président fondateur d’Espoir à Colmar. Le livre est sorti en 1982. Et c’était déjà pour dénoncer les conditions misérables de la détention.