COMPTE RENDU D’ÉLECTROENCÉPHALOGRAMME
Lucien JEWCZUK - 21 ans
Docteur Marius PARFAIT
Neuropsychiatre psychothérapeute
Bonnes conditions d’enregistrement ; le malade restera très somnolent pendant toute la durée de l’examen. Le rythme de base est très polymorphe et désorganisé par des rythmes lents.
Au repos on peut décrire :
- quelques rares bouffées d’alpha d’amplitude faible aux environs de 9 c/s ;
- des rythmes rapides amples ;
- des ondes lentes thêta et delta ; les ondes thêta se présentent parfois en bouffées ;
- des pointes lentes.
Cette désorganisation lente est plus importante, dès le repos, dans les régions moyennes et antérieures. Elle est également plus importante à gauche. Les hyperpnées augmentent la désorganisation lente du tracé et la tendance à l’hypersynchronie. Les anomalies restent plus importantes dans les régions moyennes antérieures et dans ces régions à gauche. Les effets de l’hyperpnée persistent trop longtemps après l’arrêt de l’épreuve. Les réactions d’arrêt visuel sont mauvaises, l’ouverture des yeux laissant passer des ondes lentes. La stimulation lumineuse intermittente est de peu d’effet.
Comparaison avec le tracé du 18/07/1966 :
Ce dernier tracé est beaucoup plus perturbé dans son ensemble. Il n’y a pratiquement plus de rythme de base. De ce fait les anomalies tranchent moins, mais elles existent au moins aussi importantes, et toujours plus importantes dans les régions moyennes et peut-être à gauche.
Conclusion :
Tracé caractérisé par un rythme de base très perturbé – au point d’être à peu près inexistant – et par des anomalies lentes maximales en temporal à gauche.
La Vestale, le 6 octobre 1966,
Dr M. PARFAIT