L'ONU , en 1947, partage la Palestine et octroie aux juifs 56% du territoire. Les Palestiniens représentent pourtant les 2/3 de la population.
L'autorité palestinienne en 1995 ne contrôle plus que 18% de la Cisjordanie. La bande de Gaza est devenue minuscule et vit dans une prison, après avoir vécu 38 ans d'occupation.
6, 5 millions de Palestiniens attendent dans des camps.
La Palestine révoltée avait pourtant déjà été écrasée par les Britanniques (1936-1939).
De nombreux villages palestiniens seront l'objet de massacres en 1948 par les Israéliens (enfants tués, femmes violées ) (historien israélien). Le ministre de l'agriculture israélien d'alors dira: "Maintenant, les Juifs aussi se conduisent comme des nazis"
2024: la Cour internationale de justice demande à Israël de prévenir un génocide.
La famine comme arme de guerre
Toutes les ressources ont été bloquées par Israël . "Il n'y a pas d'électricité, pas de nourriture, pas d'eau, pas de carburant. Tout est fermé". (ministre israélien de la Défense)
1 100 000 enfants sont menacés par le conflit , la malnutrition, les maladies. 155 000 femmes enceintes et donnant le sein n'ont pas une nourriture suffisante (UNICEF- janvier 2024)
"Le gouvernement israélien utilise la famine comme méthode de guerre" (Human Rights Watch)
"Israël bloque au port d'Ashdod de l’aide alimentaire destinée à Gaza. 1049 conteneurs immobilisés " (Le Monde-15/02/2024)
« C’est une population qui meurt de faim."(Organisation mondiale de la santé)
Fin décembre, on estimait déjà que 93 % des Gazaouis étaient « en situation d’insécurité alimentaire aiguë »Et la situation n'a fait que s'aggraver.
Une mort palestinienne ne peut avoir de valeur
Seules comptent les morts occidentales . Les Palestiniens "sont des animaux "(Ministre israélien de la Défense)
Le ministre des Affaires étrangères français, en réponse à une question (au Sénat) concernant la mort de 1% de la population palestinienne a pour seule réponse la mort d'un Israélien (intervenu la veille?) . L'inhumanité peut nous guetter tous...
Après avoir osé évoquer la constitution d'une coalition internationale, un Président français appelle à "œuvrer à un cessez le feu" un mois après les bombardements. De l’irresponsabilité (appel à l'extension d'un conflit et au risque d'embrasement?) au vœu pieux?
Un parti politique n'ayant pas qualifié le Hamas d'organisation terroriste (la majorité des États membres de l'ONU ne classent pas le Hamas dans le groupe des organisations terroristes), ce simple fait a occupé le devant de la scène pour les médias et les hommes politiques, question visiblement plus importante que la mort des Palestiniens. Cynisme glacial ou indifférence aux morts? Et manipulation politique.
Un journaliste déplorera la situation épouvantable des enfants à Gaza, mais déclarera que "c'est secondaire par rapport au 7 octobre".
Et un éditorialiste , péremptoire: "Il n'est pas question d'un cessez le feu".
Pendant ce temps, une pédiatre américaine parle de "blessures catastrophiques infligées à des femmes et des enfants". "Des enfants ont eu les parties génitales brûlées . Il est impossible de soulager leurs souffrances, faute de médicaments"
28 000 morts, 70 000 à 100 000 blessés, 5 000 enfants tués (et dans quelles conditions, éventuellement atroces de par les bombardements?) Mais les pays occidentaux laissent faire, et l'opinion publique est abreuvée d'informations dirigées, tronquées, par des médias qui ont abandonné toute objectivité.
Une rage meurtrière de destruction
Sont visés les hôpitaux, les camps de réfugiés, des bâtiments de l'ONU ou d'ONG, les ambulances. Un colonel israélien , porte parole, ne veut pas entendre parler des femmes et des enfants.
Le simple remplissage des tunnels par de l'eau de mer (pratique de l'armée israélienne) peut aboutir à transformer Gaza en une région inhabitable (Organisation mondiale de la santé), en détruisant le réseau aquifère et avec de graves conséquences pour l'écosystème pour les générations suivantes.
50 à 60 % des bâtiments de Gaza ont été endommagés ou détruits (BBC). Près de 400 écoles (80% de l’ensemble des bâtiments scolaires de Gaza) ont subi des dégâts.
35% des terres arables au nord de Gaza ont été détruites.
Les hôpitaux n'ont plus de médicaments ou d'anesthésiques.
Et 85% des habitants ont été déplacés dans leur propre pays (imagine t-on une région ou pays dans une telle situation? quel exemple dans l'Histoire contemporaine?)
La complicité des pays occidentaux
Plus de deux millions de personnes [à Gaza] dépendent de l’ UNRWA pour leur survie.
Or, les États-Unis, l’Allemagne, l’Australie, l’Italie, la Finlande, le Royaume-Uni, les Pays Bas, l'Autriche, la France, la Suisse, la Suède...ont suspendu leur aide.
12 employés sur 13 000 auraient participé au massacre du 7 octobre. Sur la seule affirmation du gouvernement israélien , les pays occidentaux ont immédiatement suspendu leur aide. Or, l'information vient des services de renseignement israéliens.
Sommes nous assez stupides pour ne pas vérifier une telle information, surtout venant de services de renseignement dont , tous pays confondus, on sait à quel point la manipulation a toujours été une de leurs armes favorites.
Et même si l'information se révélait vraie, il s'agit de 0,09 % des employés. Et il revient à l'ONU de vérifier ces dires. Les pays occidentaux, en n'attendant pas les résultats de l'enquête, se rendent complices de la situation à Gaza . Et si elle était vraie, en quoi cela devrait-il empêcher l'aide à la population palestinienne? Quel rapport peut-il y avoir ? Pourquoi vouloir réduire la population à encore plus de misère, d'abandon total?
Les pays occidentaux participent donc à la dévastation de Gaza .