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C'est merveilleux, la pensée dominante. Dominatrice, devrais-je dire. Ecartez-vous en un tant soit peu, et une armée de trolls vous tombent sur le râble pour vous expliquer la vie, avec une détermination et une insistance frisant la névrose pathologique.
C'est quoi, ce totalitarisme nauséabond de la réflexion qui est en train d'envahir notre pays ? C'est quoi, cette société qui insulte, ridiculise, décrédibilise, voire menace toutes celles et ceux qui se posent des questions ? C'est quoi, ce monde qui traîne dans la fange la plus crasse des lanceurs d'alerte, des scientifiques de renom, des journalistes, des philosophes, parce qu'ils ne suivent pas la trajectoire qu'on a décidé de nous tracer ?
Que nous dit ce même monde qui refuse de se pencher concrètement sur les origines d'un virus aux symptômes toujours plus nombreux et inquiétants, au point de douter de son caractère "naturel"? Que nous disent ces politiques, ces revues médicales prestigieuses, ces médias qui ont écarté systématiquement l'efficacité de certains traitements ou biaisé leurs résultats ? Qui ont retiré leur droit inaliénable de prescrire aux médecins de ville ? Qui ne voient notre salut qu'à travers le seul prisme de vaccins développés au rythme effréné d'une course financière inédite dans toute l'histoire de la médecine, et dont a fortiori, en l'absence de tests cliniques de phase 3, on ignore tout des effets secondaires à long terme, notamment chez les populations les plus jeunes ?
Que nous dit ce monde qui a élevé la rentabilité au premier rang de notre échelle des valeurs, alors que dans le même temps, on dévastait les sols, les océans, la faune et la flore dans l'indifférence la plus totale ? Que nous disent ces multinationales, ces prédateurs insatiables qui détiennent 90% des richesses mondiales, qui dictent leurs lois aux marchés, aux nations, aux gouvernements, à grands coups de milliards pour continuer de piller et polluer impunément notre environnement ?
Combien sont-ils, scientifiques, écologistes, philosophes, météorologues, grands reporters, et même économistes, à se faire moquer, insulter, intimider pour leurs propos sur notre modèle de société suicidaire et à bout de souffle ? Inutile de les citer, ces mêmes trolls dont je parlais plus haut se feraient un malin plaisir d'en démonter quelques-uns à grands renforts d'articles prétendument "sérieux" parce qu'ils sont publiés par de grands quotidiens, eux-mêmes aux mains de grands actionnaires bardés de conflits d'intérêt.
Mais où est véritablement le sérieux dans tout cela ? Qui aujourd'hui a la vanité de croire qu'il détient LA vérité ? Nous sommes tous soumis à une logorrhée incessante et horripilante d'informations, qui se contredisent souvent les unes les autres, tant l'immédiateté a pris le pas sur le recul, la réflexion et la raison. Et ce flot continuel de contradictions, rabâchées à longueur d'antenne, entretient en nous un état semi-permanent de confusion.
Or la confusion a de nombreuses vertus. Elle noie l'esprit critique des gens. Elle crée des tensions, de l'angoisse, de l'inertie. Au point qu'on en finit, épuisé, par s'en remettre aveuglément à l'autorité de l’État et de ceux qui en agitent habilement les fils.
Analyser, réfléchir, raisonner, réagir, réfuter semble faire de tous ceux qui s'y essaient des complotistes. Des Juifs du 21ème siècle, qu'on gaze à grands coups de censure, de joutes diffamatoires ou de radiation professionnelle.
Est-ce vraiment ce monde que vous défendez ? Celui que vous voulez laisser à vos enfants ?
Pas moi.
La liberté d'expression est un droit fondamental de la démocratie. La renier, la bafouer, c'est se faire le complice de sa chute.