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Billet de blog 15 mai 2012

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Ma déclaration de candidature aux législatives des 9 et 16 juin 2012

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Déclaration de Guilhem Saltel, candidat aux élections législatives dans la 4ème circonscription de la Guadeloupe. Investi par le Front de Gauche pour les prochaines élections législatives, je suis candidat dans la 4ème circonscription de Guadeloupe. L'objectif central de cette candidature est d'offrir à la Guadeloupe de disposer d'un député utile, qui soumettra avec son groupe des propositions de loi pour mettre en œuvre le programme "l'Humain d'abord", que Jean Luc Mélenchon a défendu tout au long de la campagne présidentielle. Il s'agit de tenter d'infléchir la politique du prochain gouvernement par nos propositions plus solidaires et plus sociales. Nous nous opposerons fermement dans cette circonscription aux prétentions de la droite, représentée par la ministre sortante de l'outre mer, dont le bilan est d'avoir organisé les baisses drastiques de crédits pour notre département, d'avoir contribué à la destruction des services publics, d'avoir soutenu une politique fiscale injuste qui avantage toujours plus les riches et les élites, au détriment du bien-être du plus grand nombre, et qui a validé les déclarations racistes de son compère Guéant…. Nous irons à la rencontre des électeurs du Front National, qui, à notre avis, se trompent de colère. Certains les poussent vers une société de méfiance, de bassesses et de haine. Nous voulons trouver avec eux les solutions aux problèmes qui irritent, sans se laisser égarer en désignant des boucs émissaires, et en mettant en cause les véritables responsables, qui profitent allègrement des divisions artificielles du peuple. Nous dénoncerons l'immobilisme du Parti Socialiste et de ses avatars en Guadeloupe, qui détiennent presque toutes les manettes, tous les pouvoirs dans l'immense majorité des collectivités guadeloupéennes, et qui laissent se dégrader le climat social et la qualité de la vie dans l'archipel. Nous rappellerons l'attitude des élus qui ont joué contre le mouvement populaire de 2009, se montrant incapables de faire changer concrètement les rapports sociaux en Guadeloupe, se satisfaisant d'un calme trompeur, dans une société où domine toujours plus la pwofitasyon et où prolifère le cancer du chômage. Nous nous attacherons à approfondir chaque dossier, à explorer toutes les solutions aux problèmes qui se posent dans la circonscription et plus généralement en Guadeloupe. Mais cela, sans jamais perdre de vue que nous sollicitons un mandat national, pour prendre notre part à la conduite de la Nation : il ne convient pas de solliciter humblement une petite part du gâteau. Nous voulons que la voix des Guadeloupéens se fasse plus fortement et plus clairement entendre à Paris, car nous avons vocation, autant que n'importe quel citoyen de l'Hexagone, à participer à la définition des nouvelles orientations pour la France. Un député n'est pas celui qui quémande trois sous pour réparer un trottoir. Il est à la fois le représentant de ses électeurs et de la Nation toute entière, et, à ce titre, participe au nom de tous à la conduite du pays. Trop souvent ignorée, la Guadeloupe doit aujourd'hui pouvoir agir pour l'avenir de la France et de l'Europe. Nous profiterons de cette campagne pour marquer notre volonté de faire de la politique autrement, en prenant des initiatives nouvelles d'éducation populaire. Nous inviterons chaque électeur à se reconnaitre en un humain responsable, à réfléchir et à échanger pour se forger sa propre opinion, sans forcément suivre pas à pas tel ou tel notable. Nous voulons faire une campagne qui émancipe, qui libère, préfigurant le mandat de député que nous voulons obtenir, où nous développerons des dynamiques de promotion collective, de solidarité, et où nous défendrons les intérêts de notre pays, au bénéfice de tous, et non pour le seul profit de quelques uns. Je serai un député infatigable pour défendre les intérêts des petits, des sans grades, du peuple qui travaille, fait d'interminables efforts pour s'en sortir, et que les puissants méprisent parfois. Je veux faire reculer la misère, en appelant au partage, au respect, à l'entraide. L'humain d'abord ! Ce n'est pas qu'un slogan, c'est une façon de poser les problèmes et de trouver les solutions, et c'est aussi un programme, celui de Jean Luc Mélenchon. Ma devise est celle de la République, qu'on piétine trop souvent dans les faits : "Liberté, Egalité, Fraternité". Je compte sur vous les 9 et 16 juin 2012. Vous pourrez compter sur moi pendant les cinq ans du mandat. Guilhem SALTEL 14 mai 2012 [Nous appelons dès aujourd'hui tout ceux qui veulent vivre avec nous cette aventure, ou même simplement soutenir notre démarche à prendre contact avec nous par courriel (guilhem@saltel.eu) ou par sms (06 90 75 57 81) ou à venir nous rencontrer à notre permanence de campagne, 14 rue du Galisbée à Basse Terre 97100. Assurez-vous de notre présence en téléphonant au numéro indiqué ci-dessus.]

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