ATTENTION : Le rédacteur de ce billet est nul en orthographe.
Plus d'un jeune sur deux c'est abstenu lors du premier tour des élections municipales, ce chiffre est assez inquiétant pour le futur de notre démocratie, vous en conviendrez sans doute. Pour autant, cet état de fait ne m'étonne pas, je le vérifie chaque jour depuis des années dans mon entourage. Cependant, je ne m'y résigne pas. Je vous énonce donc ci-dessous quelques idées qui selon moi pourraient faire changer les choses.
Je ne suis pas un grand amateur de sondages, leur manque de crédibilité c'est une nouvelle fois vérifié ces dernières semaines. Pour sonder l'opinion, la manière la plus efficace que j'ai trouvé est l'analyse de mon propre échantillons, mes potes et ma famille. Ils ont pour la plupart entre 18 et 25 ans et sont issus de catégories sociales diverses. Je me propose en préambule de prendre 5 d'entre eux et d'analyser le sens de ce qu'ils ont put me répondre à la question suivante : "et toi, tu vas voter pour qui ?"
Abdou a 24 ans, il est étudiant en licence 3 de mathématique statistiques ou un truc comme ça. Il est né au Mali et est arrivé en France à l'âge de 17 ans. Avec lui, nous avons très souvent des débats politiques. Etant moi même très politisé, je fais souvent des remarques sur l'actualité en sa présence dans l'attente d'une réaction de sa part, et ça marche à chaque fois. Mon meilleur ami est quelqu'un de très intelligent qui adore les débats d'idées interminables et nos discussions accouchent toujours de choses très intéressantes. Cependant, il est forcé de constater en allumant sa télé que la qualité des empoignades entre nos dirigeants politiques est bien médiocre par rapport à nos débats nocturnes. Il remarque avec stupeur que l'extrême majorité des invités politiques sur les plateaux télé sont d'accord sur tout, à quelques nuances près. Il a peut être une petite préférence pour les gars du PS, un peu plus modérés et complaisants avec les étrangers, mais cela ne suffit pas à l'emballer ni à le motiver à se lever tôt un lendemain de soirée pour aller voter. A force de n'envisager la politique qu'à travers la vision que lui en donne les médias, il a finit par considérer le front de gauche comme un parti extrême et fantaisiste qui n'a jamais la parole vu l'excentricité de son programme. J'essaie tant bien que mal de lui expliquer que nos solutions sont applicables, que nous n'avons rien à voir avec le prétendu communisme de Staline, mais rien n'y fait. Abdou ne s'est pas déplacé hier considérant l'UMP et le PS comme frères d'idées, le front national comme répugnant et le FDG comme un peu trop exotique.
Kevin a 19 ans, il est en recherche d'emploi ou plutôt en pleine désespérance sociale, il consomme un peu trop de cannabis mais à l'esprit rebelle. L'école n'a pas su le garder bien longtemps, pas au delà de ces 15 ans. Issu d'une famille où le père est absent et la mère un peu dépassée par les évènements, il n'a jamais eut de cadre et n'en a toujours fait qu'à sa tête, enchaînant les conneries et s'enfonçant dans la spirale de la drogue. Vu le bagage culturel et l'éducation malheureusement insuffisante dont il dispose, il ne comprend strictement rien aux débats politiques à la télé et considère tous ces messieurs comme une bande de vieux ringards déconnectés du présent et de la vie des jeunes. Si la politique avait su entrer dans les quartiers et renouveler un peu son personnel, vu son goût pour le partage et sa répugnance pour les riches et l'extrême droite, il aurait sans doute voté bien à gauche. En attendant il est persuadé que la politique ne peut rien pour lui en voyant la gueule des mecs sur les programmes et n'est pas non plus aller voter dimanche.
Martin a 18 ans, il a pu pour la première fois aller voter et a bien commencer sa carrière de citoyen en allant glisser un bulletin FN dans l'urne. Il a grandit au sein d'une famille de bons vieux réacs et à été bercé au racisme depuis sa plus tendre enfance. Lui n'est pas conscient que dire que les étrangers volent nos boulots, que les musulmans oppriment leurs femmes et ne s'intègrent pas à la république et que les manouches sont dangereux sont des idées xénophobes. Il aime bien mon ami Abdou mais ne se rend pas compte que si le FN passe, Abdou rentrera sans doute chez lui. Les idées d'extrême droite font entre guillemets partie de son ADN et de son éducation, et l'école ou les médias n'ont pas été capables de lui apporter suffisamment d'arguments pour le faire réfléchir. Je m'y emploie à leur place, mais je ne fais guerre le poids fasse à l'influence de sa famille.
Mon frère Mathieu a 24 ans, il est titulaire d'un bac et d'un BTS dans le marketing et s'intéresse modérément à la politique. Aux présidentielles, il a voté à gauche en 2012 parce que Hollande lui a fait bonne impression lors du débat d'entre deux tours mais en 2007, il avait voté à droite parce qu'il trouvait Ségolène ridicule et incompétente. Lors des discussions à table il a tantôt des idées progressistes, comme le mariage pour tous, la PMA, la licence globale pour le téléchargement sur internet, tantôt des idées qui me font grincer des dents, comme la suppressions des syndicats qui ne représentent rien, la présence trop importante des immigrés ou encore le développement de la vidéo surveillance. Au fond, je suis incapable de le situé politiquement. Il vote mais n'a pas de vision globale des choses, s'intéressant plus au casting et a quelques propositions qui impactent directement son quotidien plutôt qu'au programme et à l'idéologie dans son ensemble. Du coup à ces municipales, comme aux régionales et aux législatives, il a voté blanc car rien de particulier ne l'intéresse dans les programmes qu'il a lu et il ne connait pas bien les personnes qui se présentent. Lui non plus, à la manière des trois autres, n'a aucune culture politique malgré qu'il se déplace à chaque fois pour aller voter.
Enfin ma petite soeur Julie a 16 ans, elle est en seconde générale et ne me rend guère plus optimiste. Elle fait partie de la génération internet et smart phone, elle passe le plus clair de son temps le nez dans ses textos et les yeux rivés sur son écran de télé, devant je ne sais quelle émission pour ado. Le nouveau petit copain de Amélie des anges l'intéresse bien plus que le pacte de responsabilité. Je ne lui ai jamais demandé mais je suis persuadé qu'elle ne connait même pas l'existence du Front De Gauche. Elle a peut être bien aimé Mélenchon lors de son débat contre Marine a "des paroles et des actes" mais ne pourrait sans doute pas me citer une seule de ses idées. Je ne suis pas en train de critiquer ma petite soeur que j'aime profondément, elle est très intelligente, ouverte sur beaucoup de chose et après tout elle a bien le droit d'avoir des amis à qui écrire des messages ou de regarder la télé réalité, je le fait autant qu'elle. Ce que je regrette c'est que la politique ne l'intéresse absolument pas, comme la plupart des ados de sa génération et de la mienne aussi d'ailleurs. Peut être qu'à l'âge de voter, aucun candidat ne l'emballera, comme Abdou, ou peut être fera-t-elle son devoir citoyen sans plus de convictions, comme notre frères. Dans les deux cas, c'est inquiétant, et la faute en revient intégralement à nos hommes et nos femmes politiques.
Première proposition pour que ma petite soeur aille voter aux prochaines présidentielles, avec le sourire et avec conviction. Pourquoi la politique ne s'apprend-t-elle pas à l'école ? C'est vrai ça, on apprend à parler plusieurs langues, on apprend la composition d'une cellule, on apprend même à jouer de la flute mais non, on apprend pas à voter. ON se plaint que les jeunes ne se déplacent pas aux urnes, mais on ne fait rien pour qu'ils le fassent. Faisons des cours de politique où on enseignerait l'histoire des partis, leurs programmes, leurs idéologies. Organisons pendant ces cours des débats politiques où les élèvent devraient se diviser en plusieurs groupe et incarner chacun un parti de la scène politique actuelle. Habituons les jeunes dès le collège à penser politique, à parler politique et au final à se forger des opinions politiques. On me rétorquera sans doute que les profs de cette matière ne seront pas neutre et distilleront leurs idées à travers leurs cours, mais n'est-ce pas déjà le cas lors des cours d'histoire ? Etudier les programmes des partis qui seront demain amenés à gouverner le pays, n'est-ce pas aussi important que d'apprendre la formule chimique de l'oxygène ?
Je continu avec une seconde idée qui pourrait sauver ma petite soeur de l'abstention. Organisons le plus souvent possible des référendums populaires qui impliquent la population et je vous assure que les gens s'intéresseront de plus en plus à la politique car ils comprendront qu'elle influe directement sur leur quotidiens. Prenons le cas de mon entourage par exemple que vous connaissez un peu mieux si vous avez lu le début. Si Abdou recevait dans sa boîte aux lettre un tract l'invitant à venir voter lors d'une grande soirée pour la répartition des subventions accordées aux associations du quartier, je suis sûr qu'il se déplacerait et pourrait ainsi mieux connaître les partis locales et leurs idées sur ce sujet. Si on proposait à Kevin un référendum sur la gratuité de l'eau, des transports en commun ou de la culture pour les plus précaires, il se déplacerait, sans aucun doute. Bref, relocalisons la politique et impliquons les citoyens. Au lieu de simplement organiser des réunions abstraites pour la majorité de la population où seul les militants se déplacent, intégrons des référendums à celles-ci, des concerts d'artistes locaux, des projections de films. En ce qui concerne les concerts et les films, pas seulement l'artiste engagé que personne ne connait ou le film naypalai à petit budget, mais des choses culturelles vraiment populaires. Motivons des artistes de rap par exemple et ça fera venir les jeunes.
Enfin quelques idées en vrac car ce billet est déjà bien trop long.
-Battons nous pour la fin de la propagande médiatique qui ne donne la parole qu'au PS et à l'UMP.
-Créons nos propres médias.
…
D'autres idées ou des remarques sur celles-ci ?
ATTENTION : Le rédacteur de ce billet est nul en orthographe. Plus d'un jeune sur deux c'est abstenu lors du premier tour des élections municipales, ce chiffre est assez inquiétant pour le futur de notre démocratie, vous en conviendrez sans doute. Pour autant, cet état de fait ne m'étonne pas, je le vérifie chaque jour depuis des années dans mon entourage. Cependant, je ne m'y résigne pas. Je vous énonce donc ci-dessous quelques idées qui selon moi pourraient faire changer les choses. Je ne suis pas un grand amateur de sondages, leur manque de crédibilité c'est une nouvelle fois vérifié ces dernières semaines. Pour sonder l'opinion, la manière la plus efficace que j'ai trouvé est l'analyse de mon propre échantillons, mes potes et ma famille. Ils ont pour la plupart entre 18 et 25 ans et sont issus de catégories sociales diverses. Je me propose en préambule de prendre 5 d'entre eux et d'analyser le sens de ce qu'ils ont put me répondre à la question suivante : "et toi, tu vas voter pour qui ?" Abdou a 24 ans, il est étudiant en licence 3 de mathématique statistiques ou un truc comme ça. Il est né au Mali et est arrivé en France à l'âge de 17 ans. Avec lui, nous avons très souvent des débats politiques. Etant moi même très politisé, je fais souvent des remarques sur l'actualité en sa présence dans l'attente d'une réaction de sa part, et ça marche à chaque fois. Mon meilleur ami est quelqu'un de très intelligent qui adore les débats d'idées interminables et nos discussions accouchent toujours de choses très intéressantes. Cependant, il est forcé de constater en allumant sa télé que la qualité des empoignades entre nos dirigeants politiques est bien médiocre par rapport à nos débats nocturnes. Il remarque avec stupeur que l'extrême majorité des invités politiques sur les plateaux télé sont d'accord sur tout, à quelques nuances près. Il a peut être une petite préférence pour les gars du PS, un peu plus modérés et complaisants avec les étrangers, mais cela ne suffit pas à l'emballer ni à le motiver à se lever tôt un lendemain de soirée pour aller voter. A force de n'envisager la politique qu'à travers la vision que lui en donne les médias, il a finit par considérer le front de gauche comme un parti extrême et fantaisiste qui n'a jamais la parole vu l'excentricité de son programme. J'essaie tant bien que mal de lui expliquer que nos solutions sont applicables, que nous n'avons rien à voir avec le prétendu communisme de Staline, mais rien n'y fait. Abdou ne s'est pas déplacé hier considérant l'UMP et le PS comme frères d'idées, le front national comme répugnant et le FDG comme un peu trop exotique. Kevin a 19 ans, il est en recherche d'emploi ou plutôt en pleine désespérance sociale, il consomme un peu trop de cannabis mais à l'esprit rebelle. L'école n'a pas su le garder bien longtemps, pas au delà de ces 15 ans. Issu d'une famille où le père est absent et la mère un peu dépassée par les évènements, il n'a jamais eut de cadre et n'en a toujours fait qu'à sa tête, enchaînant les conneries et s'enfonçant dans la spirale de la drogue. Vu le bagage culturel et l'éducation malheureusement insuffisante dont il dispose, il ne comprend strictement rien aux débats politiques à la télé et considère tous ces messieurs comme une bande de vieux ringards déconnectés du présent et de la vie des jeunes. Si la politique avait su entrer dans les quartiers et renouveler un peu son personnel, vu son goût pour le partage et sa répugnance pour les riches et l'extrême droite, il aurait sans doute voté bien à gauche. En attendant il est persuadé que la politique ne peut rien pour lui en voyant la gueule des mecs sur les programmes et n'est pas non plus aller voter dimanche. Martin a 18 ans, il a pu pour la première fois aller voter et a bien commencer sa carrière de citoyen en allant glisser un bulletin FN dans l'urne. Il a grandit au sein d'une famille de bons vieux réacs et à été bercé au racisme depuis sa plus tendre enfance. Lui n'est pas conscient que dire que les étrangers volent nos boulots, que les musulmans oppriment leurs femmes et ne s'intègrent pas à la république et que les manouches sont dangereux sont des idées xénophobes. Il aime bien mon ami Abdou mais ne se rend pas compte que si le FN passe, Abdou rentrera sans doute chez lui. Les idées d'extrême droite font entre guillemets partie de son ADN et de son éducation, et l'école ou les médias n'ont pas été capables de lui apporter suffisamment d'arguments pour le faire réfléchir. Je m'y emploie à leur place, mais je ne fais guerre le poids fasse à l'influence de sa famille. Mon frère Mathieu a 24 ans, il est titulaire d'un bac et d'un BTS dans le marketing et s'intéresse modérément à la politique. Aux présidentielles, il a voté à gauche en 2012 parce que Hollande lui a fait bonne impression lors du débat d'entre deux tours mais en 2007, il avait voté à droite parce qu'il trouvait Ségolène ridicule et incompétente. Lors des discussions à table il a tantôt des idées progressistes, comme le mariage pour tous, la PMA, la licence globale pour le téléchargement sur internet, tantôt des idées qui me font grincer des dents, comme la suppressions des syndicats qui ne représentent rien, la présence trop importante des immigrés ou encore le développement de la vidéo surveillance. Au fond, je suis incapable de le situé politiquement. Il vote mais n'a pas de vision globale des choses, s'intéressant plus au casting et a quelques propositions qui impactent directement son quotidien plutôt qu'au programme et à l'idéologie dans son ensemble. Du coup à ces municipales, comme aux régionales et aux législatives, il a voté blanc car rien de particulier ne l'intéresse dans les programmes qu'il a lu et il ne connait pas bien les personnes qui se présentent. Lui non plus, à la manière des trois autres, n'a aucune culture politique malgré qu'il se déplace à chaque fois pour aller voter. Enfin ma petite soeur Julie a 16 ans, elle est en seconde générale et ne me rend guère plus optimiste. Elle fait partie de la génération internet et smart phone, elle passe le plus clair de son temps le nez dans ses textos et les yeux rivés sur son écran de télé, devant je ne sais quelle émission pour ado. Le nouveau petit copain de Amélie des anges l'intéresse bien plus que le pacte de responsabilité. Je ne lui ai jamais demandé mais je suis persuadé qu'elle ne connait même pas l'existence du Front De Gauche. Elle a peut être bien aimé Mélenchon lors de son débat contre Marine a "des paroles et des actes" mais ne pourrait sans doute pas me citer une seule de ses idées. Je ne suis pas en train de critiquer ma petite soeur que j'aime profondément, elle est très intelligente, ouverte sur beaucoup de chose et après tout elle a bien le droit d'avoir des amis à qui écrire des messages ou de regarder la télé réalité, je le fait autant qu'elle. Ce que je regrette c'est que la politique ne l'intéresse absolument pas, comme la plupart des ados de sa génération et de la mienne aussi d'ailleurs. Peut être qu'à l'âge de voter, aucun candidat ne l'emballera, comme Abdou, ou peut être fera-t-elle son devoir citoyen sans plus de convictions, comme notre frères. Dans les deux cas, c'est inquiétant, et la faute en revient intégralement à nos hommes et nos femmes politiques. Première proposition pour que ma petite soeur aille voter aux prochaines présidentielles, avec le sourire et avec conviction. Pourquoi la politique ne s'apprend-t-elle pas à l'école ? C'est vrai ça, on apprend à parler plusieurs langues, on apprend la composition d'une cellule, on apprend même à jouer de la flute mais non, on apprend pas à voter. ON se plaint que les jeunes ne se déplacent pas aux urnes, mais on ne fait rien pour qu'ils le fassent. Faisons des cours de politique où on enseignerait l'histoire des partis, leurs programmes, leurs idéologies. Organisons pendant ces cours des débats politiques où les élèvent devraient se diviser en plusieurs groupe et incarner chacun un parti de la scène politique actuelle. Habituons les jeunes dès le collège à penser politique, à parler politique et au final à se forger des opinions politiques. On me rétorquera sans doute que les profs de cette matière ne seront pas neutre et distilleront leurs idées à travers leurs cours, mais n'est-ce pas déjà le cas lors des cours d'histoire ? Etudier les programmes des partis qui seront demain amenés à gouverner le pays, n'est-ce pas aussi important que d'apprendre la formule chimique de l'oxygène ? Je continu avec une seconde idée qui pourrait sauver ma petite soeur de l'abstention. Organisons le plus souvent possible des référendums populaires qui impliquent la population et je vous assure que les gens s'intéresseront de plus en plus à la politique car ils comprendront qu'elle influe directement sur leur quotidiens. Prenons le cas de mon entourage par exemple que vous connaissez un peu mieux si vous avez lu le début. Si Abdou recevait dans sa boîte aux lettre un tract l'invitant à venir voter lors d'une grande soirée pour la répartition des subventions accordées aux associations du quartier, je suis sûr qu'il se déplacerait et pourrait ainsi mieux connaître les partis locales et leurs idées sur ce sujet. Si on proposait à Kevin un référendum sur la gratuité de l'eau, des transports en commun ou de la culture pour les plus précaires, il se déplacerait, sans aucun doute. Bref, relocalisons la politique et impliquons les citoyens. Au lieu de simplement organiser des réunions abstraites pour la majorité de la population où seul les militants se déplacent, intégrons des référendums à celles-ci, des concerts d'artistes locaux, des projections de films. En ce qui concerne les concerts et les films, pas seulement l'artiste engagé que personne ne connait ou le film naypalai à petit budget, mais des choses culturelles vraiment populaires. Motivons des artistes de rap par exemple et ça fera venir les jeunes. Enfin quelques idées en vrac car ce billet est déjà bien trop long. -Battons nous pour la fin de la propagande médiatique qui ne donne la parole qu'au PS et à l'UMP. -Créons nos propres médias. … D'autres idées ou des remarques sur celles-ci ?