L’ancien député P.S. de Saône et Loire, dont les engagements à propos de Mittal viennent d’être désavoués par le Premier Ministre, avait déjà eu à subir, il y a une douzaine d’années, le peu d’empressement (doux euphémisme) de celui-ci, alors président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, à le suivre lors de sa proposition de résolution (signée par 58 députés) de mise en accusation de J.Chirac, président de la république devant la Haute Cour de Justice et soupçonné d’emplois fictifs, détournements de fonds publics et prise illégale d’intérêts.
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« Comment voulez vous expliquer à la population qu'elle doit respecter scrupule ment les lois de notre pays, qu'elle risque de l'emprisonnement avec sursis quand elle commet des délits de simple vitesse, au même moment le président de la république qui est poursuivie de recel, d'abus de biens sociaux , détournement de biens publics, emplois fictifs à hauteur de 30 millions de francs, plus les révélations qui s'accumulent chaque semaine, et que s'agissant du président de la république on dise rien, on l'admette » s’était alors insurgé celui qui se voulait le Chevalier Blanc de la politique, ayant déjà obligé Alain Juppé à déménager de son logement situé dans une H.L.M. de la ville de Paris.
Questionné par un journaliste, l’actuel premier ministre avait nié avoir reçu la moindre proposition. Le reporter continuant à s’interroger sur la raison pour laquelle il ne l’aidait pas dans son initiative pour un devoir de clarté, J.M. Ayrault avait répondu, sibyllin :
« Parce que je ne pense pas que la méthode qu’il propose soit la bonne méthode »
Quant à Mittal et à la nouvelle position arrêtée par le gouvernement, E. Martin, délégué CFDT, ne mâche pas ses mots ce dimanche soir sur FR3:
"La chauffe des Hauts Fourneaux arrêtée? Une très haute trahison de l'Etat!"
Alors, la bonne méthode, elle est où?