
Hier, je visitais la page Facebook d’un ami, L.C., lorsque l’avatar d’un de ses « contacts » attire mon attention : « Police en Deuil ».
A n’en pas douter, il s’agit d’une allusion aux récents suicides dans l’Institution.
Souhaitant un échange d’idées sur l’origine du malaise dans la profession, je lui transmets un message qui a suscité une vive réaction. Jugez plutôt :
- « Bonjour, c’est parce que vous êtes ami avec L.C. que je prends connaissance de votre page. « Police en Deuil » ? Permettez que je pose la question « la faute à qui ? »
Je voulais ici embrayer sur la part de responsabilité des fonctionnaires dans leurs difficultés à choisir des syndicats qui les défendent réellement.
Réponse :
- « On ne se connaît pas, alors si c’est pour m’adresser des messages de merde, évitez ! »
Moi, étonné et souhaitant me justifier :
- « Désolé de vous avoir dérangé. Je ne souhaitais que lancer la réflexion. « Des messages de merde » ? Pourquoi cette agressivité ? Et vous viendrez ensuite vous plaindre que vous êtes rejetés par la population ! »
La réponse n’a pas tardé :
« Ta réflexion je m’en fous ! Je ne me plains pas d’être rejeté par la population !!! Surtout si elle te ressemble !!! Je suis flic et fier de l’être !!! Et je t’emmerde !!! »
Quel être civilisé ! Quel exemple pour la jeunesse !
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De mieux en mieux: article soumis à la rédaction de l’ express sous le pseudo Lebloy (anagramme) qui vient d’être refusé :
> Message du 07/01/13 17:13
> De : "LEXPRESS.fr"
> A : "Lebloy"
> Copie à :
> Objet : Votre message sur LEXPRESS.fr
>
>
> Bonjour,
> Votre message a ?t? mod?r?.
> Merci de bien vouloir �tre moins violent dans le ton de votre message. Les attaques personnelles, l'agressivit� ou les insultes, en plus d'�tre bannies de notre site, desservent votre propos.
> Vous pouvez bien entendu soumettre � nouveau votre commentaire en tenant compte de cet avertissement.
> Bien � vous,
> Pour plus d'informations sur notre politique de mod�ration, vous pouvez lire notre charte des commentaires.
> Eric Mettout
> R�dacteur en chef LEXPRESS.fr
> 01 75 55 14 66
> emettout@lexpress.fr
MA REPONSE, CE SOIR :
Cher Monsieur,
Il semble que votre sagacité ait été mise à rude épreuve: ce n'est pas mon ton qui a été violent mais celui de mon interlocuteur. Grosse nuance donc.
J'ai retranscrit textuellement et rigoureusement les propos qui m'avaient été tenus...
Il est aisé de retrouver les propos rapportés fidélement sur Facebook. J'ai pris l'élégance de ne pas dévoiler l'identité de la personne.
Pas d'attaque personnnelle sinon celle du fonctionnaire puisque nous ne nous connaissons absolument pas!
Que voulez-vous de plus?
Une info aseptisée?
Ces attaques ne "desservent pas mon propos" puisqu'elles ne sont pas miennes. Elles exposent par contre un réel problème. Ne pas les citer telles qu'elles ont été proférées (avec encore une fois une possibilité de preuves) dénaturerait totalement le propos de mon article.
Continuez à éditer sur Depardieu, Bardot ou consort, l'écran de fumée est connu d'une certaine presse.
Sachez que vous n'entendrez plus parler de moi: nous n'avons pas la même conception du journalisme...
Je ne vous salue pas.
Guy Belloy