Une certaine fronde régnait dans les rangs du Gouvernement après les déclarations de Vincent Peillon, ministre de l’Education, sur la dépénalisation du cannabis déjà revendiquée par Cécile Duflot.
Voilà maintenant que Bartolone, Président de l’Assemblée Nationale s’exclame « le chiffre de 3% (limite du déficit, NDA) a un côté absurde par rapport à la situation que nous connaissons » , affirmation aussitôt relayée par Jérôme Cahuzet, ministre délégué au Budget, soufflant discrètement l’objectif « très difficile ».
Nul n’ignore désormais que la France est « sous surveillance de nos voisins européens et des marchés financiers ».
Un kamikaze, Christian Eckert, sort soudain du rang, souhaitant, en tant que « bon socialiste » soumettre les œuvres d’art à l’impôt sur la fortune. Certains députés trouvent d’autre part normal d’élargir la redevance télévisuelle aux résidences secondaires, du moins en partie.
Jean Marc Ayrault, déjà affaibli par la chaleur de ses rapports avec F.Hollande décroissant proportionnellement avec la courbe régulièrement négative des sondages de popularité, décide de jouer son va-tout, des noms commençant à circuler quant à un changement de premier ministre.
Le blanc destrier est enfourché, la lance rageusement pointée vers les rebelles qui osent saper son autorité !
Pas question de sortir de la politique de rigueur annoncée il y a peu !
Au fait, Jean Marc, vous avez dit « politique de rigueur » ?
En quoi les velléités de proposition de lois esquissées par les parlementaires issus de votre famille politique s’en éloignaient-elles ?
Ne souhaitaient-elles pas au contraire, par une décision purement symbolique, assurer un peu plus de solidarité dans l’effort demandé au pays ?