Prendre rendez-vous auprès du secrétariat de son député pour lui rappeler, dans la discrétion d'un bureau de sa permanence, les promesses non tenues lors de la campagne électorale est bien de la dernière des candeurs.
Personne ne peut songer un instant à l'efficacité d'une telle démarche.
Il faut bien prendre conscience qu' il est du devoir du député, représentant du peuple qui l'a élu, de rendre compte dans sa circonscription et d'accepter le débat contradictoire en grandes réunions publiques (salle des fêtes, etc...) et ce, tout au long de son mandat et pas seulement tous les ..... 5 ans lorqu'il est en campagne, comme il est précisé sur le site de l'Assemblée Nationale.
http://blogs.mediapart.fr/blog/guy-belloy/100912/citoyens-gogos-deputes-godillots
C'est à peu près le seul moyen que nous avons pour nous faire entendre...
Pour être cohérent avec les idées que j'exprimais dans ce récent billet, je viens d'adresser à la députée de ma circonscription le mail ci-dessous.
Madame T.Guilbert
Députée P.S. de la 5è C du Pas-de-Calais
Madame,
Je vous ai déjà envoyé deux e-mail restés sans réponses, le dernier remontant au 8 septembre.
Sur un tout autre sujet, suite à la conversation téléphonique que j’ai eu ce matin avec votre assistant parlementaire, M . Jérôme Lion, je vous serais obligé de me confirmer qu’il n’est pas prévu que vous teniez des réunions publiques permettant d’animer le débat politique dans votre circonscription avec tous les habitants, débat pourtant stipulé dans la constitution et sur le site de l’Assemblée nationale.
« Le député et le débat politique:Le député est généralement membre d'un parti. A ce titre, il anime le débat politique dans sa circonscription avec tous les habitants. Il est l'acteur principal du débat démocratique quotidien sur le plan local »
http://www.assemblee-nationale.fr/connaissance/travail_depute.asp..
J’ose espérer que vous saurez répondre par écrit à ce mail d’un électeur de la 5è circonscription du Pas-de-Calais comme votre statut de parlementaire vous y oblige.
Je vous prie d’agréer, Madame, mes sincères salutations.
Guy Belloy