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Billet de blog 26 décembre 2012

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Depardieu parti.

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

A Noël,  de par chez nous, nous avons évité de parler de Depardieu.

L’écrit, fut-il en ligne, assurant moins de fâcheries de proximité, j’y vais de mon couplet.

L’exil d’Obélix n’est pas anodin : les masques se fendillent.

Le roc, bien qu’enveloppé, continuait pour moi à incarner la vitalité d’une jeunesse qui perdurait depuis « Les Valseuses », j’aimais tellement son rire tonitruant.

Mais le dernier épisode, où il joue les offensés du haut de son arrogance de parvenu, ne passe pas.

J’ai transmis le texte de Torreton, dont j’avais apprécié les accents théâtraux bienvenus dans cette comédie quelque peu surjouée de toutes parts.

Les Lucchini, Gad Elmaleh qui nient tout droit à ceux qui ne sont pas à l’affiche de porter tout jugement, hérissent mon esprit borné par notre triade républicaine.

Comment ça ? En dessous de tant de clients, de tant de pognon, à moins de cinq dictateurs dans son réseau, ceux qui consentent volontiers à l’impôt n’auraient pas le droit de causer !

Au-delà des brandisseurs intermittents de drapeaux tricolores qui échappent depuis belle lurette à la solidarité envers ceux qui ont contribué à leur fortune, le reflexe de caste qui a saisi bien des artistes m’a surpris et navré.

Le peuple sera-t-il le dernier à devoir payer l’impôt ?

Tous ces « peoples », que n’avaient-ils dénié le droit au clergé de s’exprimer contre le mariage pour tous, alors qu’il ne s’agit pas de mariage religieux mais civil ?

Je n’attends pas de Deneuve qu’elle nous dise ce qu’est la laïcité, elle a bien trop à faire avec sa corporation.

Je fréquente les salles de théâtre, de cinéma, me croyant familier de personnages numérisés rétribués grassement, il est temps de m’apercevoir que la profession d’ « artiste » n’est qu’une variante de publicitaire : Jean Valjean c’était de Victor Hugo, le reste des contrats. 

J’imaginais tant de passion pour accéder à ce métier prestigieux, tant de sacrifices jusqu’à la cour d’honneur du palais des papes, en plein Mistral.

Aujourd’hui, comme dans la chanson interprétée par Tapie,  il devient fréquent que des parents qui auraient voulu «  être un artiste », poussent leur progéniture indifférente sous les projecteurs.

Les spots n’éclairent plus que des brouillards artificiels.

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