Avec la prolongation de la fermeture des banques en Grèce, l'occasion n'est-elle pas propice à la création d'une monnaie de substitution, communément appelée "monnaie locale" ?
En Argentine, une crise avait pendant quatre années, de 1998 à 2002, conduit à un recul de 21% du PIB, un taux de pavreté qui a atteint 57% de la population et un chômage de 23%. Cette situation rappelle celle que subi aujourd'hui la Grèce.
L'augmentation du chômage, engendra de plus en plus de protestations et de manifestations. Les protestataires se nommèrent eux-mêmes les Piqueteros. Parralèlement, fut créé une monnaie de substitution qui servi à régler jusqu'à 50% de la masse salariale, dont 80% pour les fonctionnaires.
A partir de 2001, les échanges avec ces papiers devinrent un véritable phénomène de masse et quelquefois ils ont servi à des achats de biens immobiliers.
Alors, rêvons un peu, si par solidarité avec le peuple grec martyrisé, toute l'Europe du Sud adoptait la même monnaie, est-ce que ce serait pas une issue à cette crise ?
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