Pour retransmettre un match de la coupe du monde de rugby 2011, il arrive que, simultanément, il y ait deux chaînes, une publique (FR2 ou FR3) et l'autre privée Canal+. Quand arrive la mi-temps, la chaîne publique nous impose de la pub, tandis que la seconde continue de parler rugby. La publique mécontente et la privée satisfait le téléspectateur.
Ce flagrant téléscopage montre éloquemment à quel point est arrivé l'appauvrissement du service public. Pour atteindre cette situation le pouvoir a procédé par étapes : refus d'augmenter la redevance, suppression de la pub après 20 heures sans contrepartie, licenciement d'humoristes à fort taux d'audience, que le privé à tout de suite embauché, des journaux télévisés insipides à base de faits divers, de météos, etc...
A cette descente aux enfers, seule échappe ARTE qui de par son statut échappe à malfaisance de riquiqui.