Le 27 septembre, j'avais posté ce billet : "j'ai voulu les aider, ces enfants Roms..."
Ce soir, même si je veux, je ne pourrai plus les aider. Je ne sais pas où ils sont partis.
Ils se sont fait virer ce matin. Il y avait beaucoup de monde, beaucoup de flics, beaucoup de journalistes.
Ça a provoqué un bien joli bordel ; pour ceux qui venaient travailler dans le quartier, l'accès n'a pas été facile ; mais enfin, y'a des priorités, sans blague !
D'ailleurs, vous devez en avoir eu un écho si vous avez ouvert les robinets d'eau sale de l'info télévisuelle officielle (la une, la deux, la trois, etc...)."Un campement de roms a été démantelé à Lyon, dans le 3° arrondissement, à deux pas de la gare de la Part-Dieu."
Je suis un peu triste ; j'ai, du coup, de nouveau "mal en dedans".
Mais je suis sûr (enfin presque) qu'eux sont moins tristes que moi et que ce ne sont pas ces "poitrinaires" du gouvernement et leurs petits exécutants à la solde qui les empêcheront d'être eux-même, libres, n'écoutant de conseil de personne, sinon du vent qui passe...