Françaises, Français, Corses, Corses, Chtites, Chtis,
l'heure est grave.
Le GVT vient d'annoncer la réforme de l'ISF, consistant d'abord à le vider de sa substance, pour mieux le supprimer par la suite. La majorité des politiques (Gauche et Droite) avaient affublé cet impôt du qualificatif "symbolique": 4,5 milliards € tout de même. Et encore, la moitié des patrimoines y échappent (biens industriels, oeuvres d'art, etc.). Symbolique? A vos calculettes! Combien de postes d'enseignants, d'infirmières et autres agents du service public?
Mais cessons de nous lamenter sur un service public appelé à disparaître. Cela ne représente "que" 12 à 15 000 emplois (la suppression de la TEPA représenterait 35 à 40 000 emplois de plus). A l'aune des 6 millions de chômeurs et précaires, ce n'est pas grand chose.
Mais si on applique un coefficient multiplicateur Keynesien, c'est à dire si cet argent est directement injecté dans l'économie réelle par le biais de la consommation, c'est une autre histoire. Cela s'appelle faire de la relance. Associée nécessairement à d'autres mesures structurelles (le chantier est immense), cette relance a toutes les chances de produire des effets positifs à court terme et de donner des marges de manoeuvre à un Gvt soucieux de l'intérêt général.(j'ai la nostalgie de cette polémique sur l'utilisation de la "cagnotte" budgétaire des années Jospin).
Lire l'article de L. Mauduit sur MDP
Salut et Fraternité