Parmi les brindilles, les miasmes, et dans la bourrasque
Trouver les pépites, charrier les copeaux
D’une prochaine récolte de paix et d’amour.
D’un pas de fourmi, mener au grand tout
Son petit fardeau, son infime partage de rire et d’espoir.
Ok, c’est parti, fini la misère des jours tristes et glauques, les revues de posts anxiogènes, les défilés de non-sens et de tournage en boucle malsaine. On va avancer, s’arracher les peaux, se sortir les tripes pour donner du beau.
D’abord le jardin, intime écrin du moi familial, puis notre maison, berceau du futur, après notre rue, nos hameaux nos villes, on va tous s’y mettre, et ce sera chouette.
Haut les cœurs et en avant les enfants, ça va tourbillonner de fleurs et de poèmes, de récits fantastiques pour préparer l’après.
Nouvelle lune dans le rétro, glissons dans nos cabas les ondes positives et les messages de la nature en éveil, enfilons nos vestes de lumière pour contrer les courants d’air de fin d’hiver, chaussons nos bottes de sept vies et comme les chats arpentons vaillamment l’espace de nos existences enfin renouvelées.
Osons, en avant ! Recueillons la rosée d’un monde nouveau et laissons aux haineux·ses et aux malotrus la lie de leurs cloaques, les miettes immondes du rendement et des courbes de croissance, donnons à nos souffles l’ampleur d’un chant de paix.