Dans la même rubrique, lire aussi "Fédération de Pêche de la Haute-Savoie" (de mai 2015) sous le lien :
http://blogs.mediapart.fr/blog/marcelly/060515/federation-de-peche-de-la-haute-savoie
Peuple français, contente-toi de payer tes impôts, de constater (consterné) ce que s’autorisent certains de tes élus (ou apparentés), courbe l’échine sous le diktat de la loi que l’on t’applique sans faiblesse mais n’imagine pas un seul instant qu’il serait de bon ton, de ta part, de faire œuvre de citoyenneté en signalant la non application de principes pourtant mis en place par tes "représentants", il s’en foutent comme de leur premier bizutage à l’E.N.A .
Voilà plus de vingt années que la situation de la rivière en aval de La Clusaz a été signalée à la fédération départementale de pêche (qui détenait le pouvoir de saisir la police de l’eau), voilà plus de vingt années que la préfecture du 74 a été saisie de l’état abominable d’un cours d’eau qui, à l’époque, comportait une réserve de pêche .... (à 2 kms au-dessous de La Clusaz) ; bref, voilà plus de vingt années que c’est le silence radio de tous et surtout de ceux qui devraient faire respecter la loi en étant payés pour cela…. (dans un monde normal les appointements d'une charge créent des obligations, non?)
Il fut un temps ou l’association Eaux Secours les Aravis avait dénoncé publiquement l'énorme indigence des services chargés de gérer la pêche en Haute-Savoie au sujet des pollutions qui dérangent. A l’époque, cette association avait réussi à obtenir une table ronde en préfecture sous l’égide bienveillante de son secrétaire général du moment : Mr A. Dupuy. Les deux représentants de la pêche avaient été (Fédération et APPMA*) totalement muets durant cette rencontre, n’ayant même pas le courage de soutenir ce que nous mettions en lumière. Attitude lamentable et indigne d’ailleurs rapportée lors d’une Assemblée Générale fédérale. C’était un signe…. En 2014, les têtes ont été changées mais le désastreux état d’esprit semble être resté le même.
Pourtant, l’activité pêche ne peut pas se pratiquer en France sans l’acquittement d’une taxe (Cotisation Pour les Milieux Aquatiques) sans laquelle tout individu pratiquant tombe sous le coup d’une verbalisation. Cette taxe, reversée au niveau national est sensée servir à la protection de nos eaux et à la rémunération de ceux qui en ont la surveillance (garderie). Voir précisions en fin d'article.
La perception d’un paiement, qui plus est obligatoire, dans un but annoncé sans la mise en œuvre des principes auxquels il se réfère s’apparente (en langage commercial) à une escroquerie ! Il est en effet totalement inique que le premier pêcheur venu soit tenu à des obligations financières intangibles et que les services de l’état (Préfecture, Fédération de Pêche, Onema…) s’exonèrent de leurs plus élémentaires devoirs après perception :
1) En n’appliquant pas les principes de la loi sur l’eau (car le pêcheur qui a respecté la loi en payant se retrouve face à des eaux infréquentables),
2) et, en refusant de communiquer avec ceux qui dénoncent citoyennement les abus (cette posture ayant l’énorme avantage de dissuader d'autres initiatives et d'assurer la tranquillité de consciences par trop regardantes....).
Mais puisque je suis d’un tempérament têtu et optimiste, j’attends toujours que ces instances (avec lesquelles j’ai correspondu sous mon vrai nom) prennent contact pour me faire connaître ce qu’elles envisagent…afin que l'escroquerie cesse.
Marcelly
*Je cache volontairement les noms de ces deux "Gugusses", les révèler serait empêcher le retour à l'oubli qu'ils méritent (ils se reconnaîtront).
Source des précisions ci-dessous : Fédération Départementale de Pêche du Puy de Dôme
« La Fédération Nationale de la Pêche en France est en charge de la gestion et de la répartition du produit de la Cotisation Pêche et Milieu Aquatique (CPMA) acquittée lors de l’achat d’une carte de pêche. La FNPF subventionne (25 % du budget annuel) majoritairement des actions de restauration et de réhabilitation du milieu naturel menées par les Fédérations ou les AAPPMA, ainsi que les études sur le milieu aquatique. De plus, 60% du budget de la FNPF est consacré à l’aide à l’emploi dans les fédérations départementales (recrutement moyen de trois « postes » par département : 2 agents de développement et 1 chargé de mission technique). Ainsi, c’est environ 17 millions d’euros investis annuellement au profit des 94 fédérations départementales. »
« Si plus de 80% des recettes des 6 Agences de l’Eau nationales proviennent de taxes payées par les consommateurs « domestiques » d’eau potable que nous sommes tous, la pêche de Loisir est le seul loisir à s’acquitter d’une Taxe d’état pour « la protection» du milieu aquatique. A l’échelle nationale, c’est plus de 10 millions d’Euros versés annuellement à ces agences d’état par les pêcheurs de loisirs associatifs.
Ainsi par l’acte d’achat de sa « carte de pêche », le pêcheur de loisir participe activement à la protection des milieux aquatiques. Cette réalité, aussi financière, illustre d’autant plus l’effort que notre communauté fournit au profit de la préservation des intérêts communs et de cette ressource indispensable à la vie : l’eau. »