Un combat pour la dignité
Depuis plus d'un an, Monsieur Blomme, locataire d’un logement social géré par ICF HABITAT, vit une situation intenable. En fauteuil roulant, il ne peut accéder à sa terrasse ni à son jardin. Malgré ses multiples démarches pour demander des aménagements adaptés, son bailleur reste muet.
Cette absence de réponse a poussé l'association Force Citoyenne pour la région Hauts-de-France à intervenir. Dans une vidéo poignante diffusée sur les réseaux sociaux, Monsieur Blomme partage sa frustration : « Je suis chez moi, mais je suis prisonnier. »
https://www.facebook.com/hector.momo.9/videos/877027814349952
Une obligation légale ignorée ?
La loi impose pourtant des obligations claires aux bailleurs. Depuis 2008, les logements doivent être accessibles aux personnes à mobilité réduite. La loi du 6 juillet 1989, quant à elle, garantit aux locataires la jouissance paisible de leur logement. Or, ici, les droits de Monsieur Blomme semblent bafoués.
ICF HABITAT justifie son refus en évoquant une contre-pente au niveau de la terrasse. Cependant, des preuves fournies par le locataire contredisent cet argument, selon Force Citoyenne.
Un appel à l’action
Christophe Morel, directeur adjoint de l'association, ne mâche pas ses mots : « Il est inacceptable qu’un locataire handicapé se voit privé de son extérieur. Nous demandons au bailleur social de remplir ses obligations et de réaliser les travaux nécessaires. »
Cette affaire met en lumière les obstacles que rencontrent encore les personnes handicapées pour accéder à des logements adaptés. Force Citoyenne appelle les pouvoirs publics à renforcer les contrôles et les sanctions à l’égard des bailleurs défaillants.
Solidarité et mobilisation
Au-delà des obligations légales, cette affaire est un rappel de la nécessité d’une société inclusive. Force Citoyenne invite les citoyens à se mobiliser en faveur des droits des personnes handicapées et à exiger une véritable égalité d’accès aux logements.
Contacté, ICF HABITAT n’a pas encore répondu à nos sollicitations. En attendant, la mobilisation continue pour que Monsieur Blomme retrouve enfin la liberté de profiter pleinement de son logement.
Christophe Morel pour Force Citoyenne
