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Billet de blog 6 décembre 2013

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de l'étrange interdiction des encres de tatouage

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il y a des usrprise comme cela, qui tombe du ciel sur le pauvre citoyen qui ne demande rien... dernièrement donc ce sont les encres en couleur déstiné au tatouage qui subissent les foudres de l'administration... un arreté ministeriel invoquant le principe de précaution a décidé urbi et orbi d'interdire ce qui fait le coeur de cette proféssion...

peut-on réellement invoquer le principe de précaution a cet usage, soit élargir une interdction par l'élargissement d'un simple decret... il semble bien que oui... et pourtant, notre droit fndamental tend bien a ne permettre l'interdiction qu'en cas de nuisance avéré... ce qui ici n'est absolument pas démontré, voir profondément contredit par des dizaines d'années d'usage régulier de ses encres sur le nombreuse population... ou se trouve les etudes epidémiologique sur lequel se fonde cet élargissement de ce decret ? cette décision est simplement arbitraire... ce qui dit autrement tombe sous le coup de notre droit fondamental en son article VII :

Nul homme ne peut être accusé, arrêté, ni détenu que dans les cas déterminés par la Loi, et selon les formes qu’elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires, doivent être punis ; mais tout Citoyen appelé ou saisi en vertu de la Loi doit obéir à l’instant : il se rend coupable par la résistance.

Faut-il rappeller que art VI : La Loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société. Tout ce qui n’est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas. 

Par là, l'on entend sans doute qu'il soit possible de passer outre tout cela en invoquant un principe de précaution, toutefois, ce principe peut-il etre invoqué dans une situation présente ou des préparations chimique n'ont causé aucun ennuit d'aucune sorte et ce qui plus est sur la longue durée... rien ne semble indiquer que ces encres sont source de lésion cutanées, de carcinome malin, aucune plainte déposée, rien qui ne permette de croire que celle-ci ne soit "une nuisance" pour quiconque... 

l'on a manifestement à faire à un usage très peu régulier du principe de précaution, qui en-soi et basiquement ne saurait-etre invoqué que précédament à toute mise sur le marché d'une préparation nouvelle et dont les effets médicaux sont hors des connaissance usuelle en la matière... ainsi des OGM par exemple, ou encore des nanotechnologies... le principe de précaution ne saurait-etre invoqué contre les cigarretiers, par exemple, ou la nuissance des goudrons du tabac sont parfaitement connu et référencés... 

L'on se demande de fait ce que cherche le gouvernement ici dans cette extension de l'interdit contre des colorants de tatouage innofensif... cela ressemble fortement a un abus de pouvoir manifeste, qui doit-etre cassé par le conseil d'Etat... dans un état de droit l'interdit doit-etre motivé, et rendu impossible en l'absence de nuisance... ce qui semble-etre manifestement le cas ici. 

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