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L’étude qui portait sur les abus sexuels commis par les ecclésiastiques avait été lancée en 2012, à la demande de l’Eglise, à des fins de prévention, et avait été confiée à la direction du Professeur Christian Pfeiffer, de l’institut de criminologie de l’Université de Basse-Saxe à Hanovre. Elle devait porter sur les faits entre 1950 et 1980, le comportement des auteurs des abus et sur celui de l’Eglise en tant qu’institution face à ces faits. Elle devait durer jusqu’en 2014.
Le contrat qui unissait l’église à l’institut de recherche a été dénoncé par les évêques cette semaine, qui annoncent que le projet se poursuivra avec d’autres partenaires. La conférence des évêques invoque une "rupture de confiandce" du fait du Porfesseur Pfeiffer Celui-ci dit que le conflit porte sur la publication des travaux, que les évêques ne voient pas d’un bon œil, et aussi sur le fait que Pfeiffer semble avoir mis à jour des destructions intentionnelles d’archives ayant trait à son étude par plusieurs diocèses.
Pour le peu que l’on sait à ce jour des résultats de l’étude, celle-ci semble indiquer notamment que la plupart des auteurs d’abus sexuels concernés ne seraient pas des pédophiles au sens clinique du terme.
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