Un jour, un roi réputé tyrannique arriva dans une basse-cour,
Et demanda à deux de ses magiciens de lui jouer des tours.
Après de longues réflexions, ils finirent par trouver des pistes.
Lui, qui était loin d'être attentiste.
Le premier magicien lui répondit ainsi : "Ma Majesté, j'aimerais, à la place de vous faire un tour, plutôt jeter un sort.
Il s'agirait d'un sort qui vous serait amplement favorable, celui qui vous permettra de vous faire garder votre siège à vie !"
Le deuxième magicien répliqua aussitôt : "Je pense, pour ma part, que je jouerais le rôle du prolongateur, pour que ce sort soit prometteur !"
Le roi, tout émoustillé, attendait avec impatience, qu'on lui révèle ce fourbe tour.
Les deux magiciens, dirent, en choeur : "Il s'agirait de donner une semblé d'intelligence aux humains, afin qu'ils se croient malins, pour qu'ils puissent se dominer les uns et les autres, ce sera certes malsain, mais il faut bien que vous arriviez à vos fins. Nous ferons en sorte de les laisser dans leur ignorance, en leur octroyant avec ces connaissances, un sentiment rance !"
Le roi, toujours sur ses gardes, leur dit : "Mais, mes magiciens, comment ferais-je pour garder le pouvoir, ma fin est à échoir !"
Le premier magicien rapplique aussitôt : "Oh ne vous inquiétez pas, cher roi, votre mort arrivera, mais votre régime perdurera !"
Le deuxième surenchérit : "Oui, il suffira de leur donner de la fierté, et vous verrez, ils commenceront à s'entre-tuer pour chercher une vérité, qui n'arrivera jamais !"
Le roi, convaincu, conclut ainsi : "Mais avec plaisir mes enfants, soit, pour que je garde le pouvoir, et qu'ils s'en sortent à partir du moment où ils se diront au revoir ! Donnez leur une foi en papier mâché, et une piété équivalente à celle d'un bout de bois, Dieu va non seulement les condamner, mais je serais au final, gagnant, et ce à de multiples fois ! Le Diable est certes rusé, mais alors, peu s'en faut pour qu'on le considère comme un être à pardonner !"
Voilà mes enfants, ce qu'est l'histoire du despotisme.
À vous de subir ce que ce cher roi a décrété, À moins que vous ne soyez aussi vaillants que ces penseurs qu'une gorgone a visé. Néanmoins, prenez garde, votre vie sera leur unique denier.