Si j'étais en situation de
Maltraitance grave que ferais-je?
1-Je dénoncerai la maltraitance d'où qu'elle vienne afin de protéger le maltraité.
2- Je ne dis rien et je suis le groupe.
La réponse est éthique et juridique.
Car dans le cas où vous choisissez la deuxième solution, vous aurez répondue au fameux "Devoir de Réserve" (devoir de loyauté) envers votre hiérarchie et vous en serez récompensé. Mais vous n'avez pas d'Éthique Professionnelle.
Si vous choisissez la première solution, vous vous placez dans la Loi car la Loi oblige de dénoncer des abus sous peine de "non assistance en personne en danger". Mais dans ce cas précis vous n'existerez plus dans votre institution en t'en qu'agent fiable et subordonné. Vous avez une Éthique. Mais vous serez pestiféré dans votre institution.
Vous vous trouvez sur une corde raide qui vous demande d'opposer deux préceptes fondamentaux, dans ce cas de maltraitance grave. L'éthique et la loi. Vous n'avez pas le choix. Enfin si...fermer les yeux.
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Je vais vous raconter des maltraitances graves qui ont value un nombre important de conséquences pour avoir dénoncés des maltraitances graveau sein d'une institution hospitalière.
Soyons clair, quand je parle de maltraitance grave cela peut-être du côté des malades comme du côté des soignants. La maltraitance n'a pas de frontières.
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-1 une ASH est dans un le bureau médical en train de le nettoyer le bureau. "Une haute autorité" de l'hôpital déboule dans ce bureau. Il y a des infirmiers, des infirmières une aide soins et une ASH. Voilà comment la Haute autorité de l'hôpital a réagi à son arrivé dans le bureau:
-"Vous l'ASH dehors!( en lui montrant la porte"
Elle s'est exécuté sans dire mot. L'agent ASH à fait une dépression et a failli ce faire mal le soir en rentrant chez elle. C'est-à-dire que son estime de soi on avait pris un sacré coup.
Quel a été la position du groupe? Silence complet devant la Haute autorité et aucune dénonciation pour maltraitance.
Précisons que les syndicats n'ose pas intervenir. Il perdrait bien trop de "pouvoir" de tranquillité bien sûre...
Cet agent ASH aura la force de demander un rendez-vous avec son supérieur pour dénoncer cette intrusion dégradante pour elle. Quelques petits mots sympathiques et tout est reparti.
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2-Un patient se promène dans la cour À neuf heures du matin. Manifestement il n'est pas bien. Quelque chose l'interpelle:
"Qu'y a-t-il lui demande un infirmier en le croisant?"
"C'est dégueulasse ce qui lui ont fait! "En tournant sur lui-même.
"Que s'est-il passé?"
"Si je vous le dis il me puniront." Angoissé.
Tu me connais, tu peux avoir confiance en moi, j'interviendrai si cela est grave et tu n'auras aucun soucis.
"Jurez!?"
"Je le jure"
"Dans mon pavillon après la relève de neuf heures du soir, il y avait deux personnes pour nous garder la nuit. Un infirmier et une aide soin. Jean-Pierre il a 60 ans et il a toujours eu peur de la mort. Quand tous leurs collègues sont partis ils sont rentrés dans sa chambre avec un sachet mortuaire en plastique. Je regardais à travers la porte entrouverte. L'infirmier rigolait et ln'aide soin était morte de rire.
L'infirmier avait étalé le sachet mortuaires sur le lit du patient. Il a ouvert et a demandé à Jean-Pierre de rentrer dedans. Jean-Pierre pleurait et moi derrière la porte aussi. Et il lui a dit:
"c'est là-dedans que tu finiras"!
Ensuite ils se sont arrêtés. Jean-Pierre est resté pratiquement toute la nuit avec moi sur une chaise."
"Bien! dit l'infirmier, je m'en occupe ne bouge pas, je vais avoir besoins de toi.!"
N'étant pourtant pas son pavillon d'origine de l'infirmier, il entra tout de même dans le pavillon où c'est passé la maltraitance grave.
"Je voudrais voir le cadre du pavillon s'il vous plaît!"
"Oui c'est moi bonjour!"
L'infirmier commença à raconter l'histoire du début à la fin au cadre du pavillon.
"Votre information vient de qui"
"De Éric"
"Peux-t-il venir me le raconter?"
"Je l'appelle"
Éric arrive très peu rassuré. Il tourne sur lui-même. Il est toutefois rassuré par l'infirmier qui l'accompagne.
Le cadre lui demande alors ce qu'il s'est passé cette nuit-là. Éric raconta l'histoire sordide.
Le cadre convoque rapidement dans la matinée l'infirmier et l'aide soin de nuit. Puis il les confrontent à Jean-Pierre. Les agences excuseront bêtement. Le cadre n'a pris aucune sanction envers l'infirmier responsable mais à changer les horaires des deux professionnels en les faisants passés constamment du matin
"Cela ne se passera plus. N'est pas peur Éric et Jean-Pierre vous êtes en sécurité maintenant. Ils ne feront que le matin.
Et voilà comment un cadre ayant peur de sa hiérarchie décidé de régler à sa façon de graves problèmes de maltraitance il y a eu dans son pavillon. Le cadre a fini par dire un infirmier qui a dénoncé cette maltraitance de ne pas en dire mots au-dessus de lui.
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Un groupe d'infirmier de trois personnes ce trouvait devant l'entrée de leur pavillon à fumer une cigarette. Il était 11h30. Pause cigarette avant le repas de midi.
C'est alors que de loin, j'aperçois la Haute autorité de l'hôpital se cachant derrière des petits murés et des petits arbustes dans son costume impeccable. Situation ridicule. Manifestement il cherchait à rejoindre le petit groupe en cachette afîn de les surprendrent.
" COMMENT, COMMENT ! Que foutez-vous ici il y a cette heure bien précises il est 11h30?"
"Ça on le savait qu'il était 11h30" répondit un infirmier."
"vous n'avez rien à faire devant votre bâtiment vous devait être à l'intérieur. Vous devais aller donner à manger aux patients. Je vais en référer au directeur. Vous serez convoqué."( Une haute autorité zélé). Très apprécié par la direction pour tendre l'atmosphère d'un centre hospitalier et de le faire marcher à la baguette. C'est haute autorité fut transféré quelques mois après. À la joie de tous les membres de l'hôpital.
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3- Une personne reconnu comme dangereuse, entre dans le pavillon des urgences. Après un bref entretien il est donc hospitalisé dans un autre pavillon. Sauf que la fouille de son sac n'avait pas été faite correctement. Il s'y trouvait un couteau. Dont il se servit d'ailleurs dans l'autre pavillon pour blesser une aide soins au bras avant que l'infirmier de service le maîtrisa. L'aide soin s'arrêta quelques semaines en maladie.
Un rapport interne fut demandée. Sans suite pour l'affaire.
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4-une tentative de pendaison dans le bâtiments du centre hospitalier alors que l'infirmier de nuit dormait.. Ouf…en entendant le bruit de la chaise, l'infirmier se réveilla et sauva in extrémiste le pauvre homme. L'affaire fut tenues secrètes et l'infirmier muté.
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5-un médecin déjà aguerries dans cet hôpital, a pour surnom la marque d'un médicament injectable. Systématiquement, ce médecin, à l'arrivée d'une personne moyennement excité, donne l'injonction de piquer l'individu. Ce médecin prendra même le surnom de la marque du Labo dans l'hôpital: Mystère X. Il est évidemment craint.
Et j'en passe et des meilleurs… le cimetière de l'hôpital: des fémures et d'autres morceaux d'os humains traînant au-dessus des trombes de personnes indigentes enterrées dans ce lieu en récompense d'une vie d'indigent.
Il est clair, que au-delà d'un discours bon enfant, paternisant d'un directeur en fin de parcours professionnel et tout puissant, l'ARH devrait être bien plus présente dans ces lieux de soins à fin d'y relever les injustices ainsi que les maltraitances de patients et du personnels.
Mais cela est une autre histoire...
Mousli hazies