" L'EI, ne s'intéresse pas à l'Irak. Ils ne convoitent pas la Syrie,il ne veulent pas le Liban: ILS VEULENT LE MONDE!
Parce que ce but reste inatteignable, EI appelé aussi DAECH, s'est engagé dans une guerre de pouvoir Universel et fantasmé
L'EI est anti-nationaliste. L'EI entreprend un conflit "imaginaire" entre les forces du bien contre les forces du mal.
En ce sens, son combat est celui d'un radicalisme américain à la Bush (bien contre mal), dans un esprit le plus fantasmé religieusement, reprenant les thèmes des croisades. C'est d'ailleurs le seul point commun que Bush pourrait avoir avec ces groupes terroristes.
La bataille que l'EI mène est comme un conflit "divin".
Dans un conflit imaginaire de cette nature c'est celui des anges et celui des démons. La pensée de L'EI est fantasmagorique, puisque irréelle dans l'esprit. Quiconque ne se place pas du côté du bien, se place automatiquement dans celui du mal, du malin, de la bête, de "shaitan". Et c'est ainsi que l'ennemi se déshumanise, symbole du mal universel qu'il faut rayer de la terre afin que le bien triomphe au final.
Cette idéologie issue d'une pensée "magique" annule presque toute possibilité de négociation avec un groupe comme l'EI.
Les groupes Djiadistes transnationaux comme l'EI al-Qaida utilise avec un art consommé les insatisfactions sociales et politiques pour servir
Lorsqu'on s'estime dans l'incapacité de satisfaire les besoins de ses groupes, des ambitions très réelles peuvent alors se transformer en aspiration
imaginaires. Le désir de justice terrestre et divin.
La diplomatie demeure impuissante devant
l'EI par ce qu'il ne veulent rien en réalité. Rien de mesurable en tout cas dans notre réalité. La seule réponse à une organisation djihadiste délirante de ce type est d'ordre militaire.
L'EI se révèle un mouvement profondément anticlérical. Ils voue une violent fanatisme aux oulémas, les autorités traditionnelles religieuses de l'islam. Ces islamistes radicaux à la tête de cette organisation EI, sont le plus souvent des ingénieurs, des enseignants, des professeurs du milieu scientifique. Îls ne sont pas spécialistes du droit islamique.
Lorsque par exemple Ben Laden prononçait des fatwas, il n'était pas habilité à le faire en terme de loi islamique, car il n'était pas mufti mais ingénieur.
Cette procédure insolente et de plus en plus généralisée, visait à retirer aux oulémas authentiques l'autorité qu'ils se sont arrogée, pour eux seuls, de formuler n'importe quel avis juridique en matière de doctrine islamique. Un cadre de l'EI interprétant par lui-même le texte sacré, sans recourir à un intermédiaire faisant autorité, ne manque pas d'audace. Ils sont ainsi arrivés à supplanter le système classique de la représentation des docteurs de la loi musulmane en une procédure non contrôlée et anarchique de l'interprétation des textes du coran. "