Un jour dans une discution sur les immigrés des années 60s, Michel Cazenave m'a dit qu'à cette époque le mot utilisé pour définir un immigré était "melon". Il me l'a dit avec une trés grande tranquillité. C'est pourquoi, j'ai trés envie de commencer ce billet par une seule question mais dans une trés grande tranquillité aussi: la France est-elle profondément " ANTI- raciste,sémite,musulmane,minoritaire, noir,handicapé, homosexuel...? Cette question est-elle "chiante"? ( perso, elle m'emmerde).
Si "pas plus ni moi" ( réponse autruche ), pourquoi des travaux aussi remarcable que celui-ci:
http://www.cncdh.fr/sites/default/files/cncdh_racisme_02_basse_def.pdf
Pourquoi refuse-t-on de ce parler honnêtement et directement du sujet et du rejet de la différence ?
Le Front National est-il plus ou moins raciste que n'importe qu'elle autre parti politique français? ( je parle du FN versus Marine)
Naïvement, le racisme existe-t-il ou y aurait-il au fond de toute être humain, des réflexes normaux du rejet de l'autre au delà des ses origines raciale. Ne serais-ce pas qu'une question de "Pouvoir" naturelle chez les hommes et qui prendrait des formes d'ANTI?
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Par ce billet à première vue naïf, j'ai réellement envie de rentrer dans le débat d'un sujet qui semble faire peur quand on l'aborde, ou alors avec des pincettes...
Il existe aujourd'hui des mots ou des groupes de phrases trés à la mode dans notre société: "vivre ensemble"-laïque-islamophobie (terme inconnue il y a moins d'une décénie)-différence. Comment faut-ils interpréter cela?
Ne pas aimer des choses des gens est-ce une forme de racisme. Devons nous tout ramener sur le thème de ce sujet. N'est-il pas "simple" de surfer sur les vagues de l'"ANTI"afin de passer à côté de problèmes plus centraux et essentiels? Le mot "ANTI" est-il une arme social?
L' "ANTI" aujourd'hui, ne créerait-il pas, de la part de ce qui l'utiliserait automatiquement, des problématiques voulues afin de mettre le feu où il n'y en aurait pas?
Pourquoi avons nous peur du mot "Race"? Ce mot suffit-il pour nous faire passer pour des "ANTI" ?
l"ANTI" existe vraiment. Des personnes de toutes apparences sociales-raciales, professionnelles...sont des "ANTI". Faut-il les condamner pour autant? Y a-t-il des limites à ce mot "ANTI"? Être anti-semite est condamnable aujourd'huI. Le mot "raciste" un peux moins. Existe-t-il des différences de hiérarchie de l'"ANTI"? Pouvons-nous en parler sans en avoir peur?
Y a t-il une différence sémantique entre le fait de dire noir, arabe et le mot juif qui donnerai plus de poid au uns ou au autres?
Est-il interdit de dire: bougnoule, youpin, blanc-bec, negro?
Terminons en "une fois pour toute"!
Mousli hazies