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Billet de blog 9 septembre 2014

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Moral et Politique

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

L'homme politique peut-il se définir ou mener son action au nom du mal, du vice, de l’injustice ?

Non les hommes politiques prétendent tous agir au nom d’un « bien », la droite au nom de la Liberté et de l’efficacité, la gauche au nom de la Justice sociale.

La morale en politique c’est donc agir selon l’intérêt de tous en obéissant selon la raison et non ses "passions ". Une fois de plus la seule morale exigible serait la maxime confucéenne "ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’on te fasse ". Les autres attitudes sont du registre du courage, de la volonté…

La morale combat donc l’égo. La politique si elle répond aux plus petits communs dénominateurs de la somme des égoïsmes citoyens elle le fait en organisant des convergences d’intérêts qu’elle nomme « la solidarité ».

La politique est du domaine du rapport de forces, du rapport d’opinions, des conflits d’intérêts.
En période de crise la gauche française tend vers le « moralisme », se retranche derrière une morale de l’homme politique (discours de Mr Hollande Président). Elle oppose l’égoïsme, l’individualisme (libéral) à l’intérêt collectif pour justifier sa politique de justice sociale, d’immigration, elle oppose l’affrontement électoral en terme de bons et de méchants, comme la droite (émigrés, chômeurs..) elle stigmatise des catégories sociales.

En période de crise la gauche française tend vers le « moralisme », se retranche derrière une morale de l’homme politique (discours de Mr Hollande Président). Elle oppose l’égoïsme, l’individualisme (libéral) à l’intérêt collectif pour justifier sa politique de justice sociale, elle oppose l’affrontement électoral en terme de bons et de méchants, comme la droite (émigrés, chômeurs..) elle stigmatise des catégories sociales ( les riches. )

Le manque d’éthique de responsabilité de l’homme politique réside dans cet abandon du débat public délaissé au profit des groupes de pression (syndicats, médias lobbys en tous genres..).
Il est vrai que les hommes politiques ont trouvé un substitut pratique mais sclérosant : le sondage d’opinion !

Messieurs les politiques (droite et gauche) vos fourvoiements, vos obstinations idéologiques, vos débordements de surmoi, vos amateurismes, vos bravades ne desservent pas un adversaire politique mais affaiblissent la représentation démocratique au détriment de tous.

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