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Billet de blog 12 octobre 2014

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Le Rap Militant

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

 Nous  avons toujours tendance à penser que le mouvement musical "Rap", qui s'est fait connaître en France au milieu des années 80s, part  de mouvement contestataire.

C'est une erreur. Au départ cette nouvelle forme musicale était apprécié des jeunes français des citées et des banlieues, non pas pour son côté contestataire mais plutôt pour des raisons purements artistiques. C'était une nouvelle musique.

Aux États-Unis, le rap, à pris naissance à partir de mouvements de contestations. D'ailleurs, l'histoire de la contestation du rap afro-americain prend sa source à partir des modes musicales de ces grands frères de la fin des années 60s, comme celle de la saoul, intimement liés à des mouvements de contestations radicaux comme celui du parti des panthères noirs.(BPP).

L'un des exemples de "rap militant" naissant des États-Unis est celui d'un rappeur  du nom de "Paris" pour un morceau qu'il a écrit contre le nouveau président Georges Bush de l'époque " Bush Killa".

L'Histoire du rap français est tout autre. Il démarre au milieu des années 80s.

Le rap français utilisera le mode de vie socioculturelle des cités et des banlieues spécifiquement française qui toutefois à trouvera des similitudes avec celle des minorités afro-américain des États Unis. D'où la naissance d'une culture rap avec ses  codes est ses rites calqué sur le model afro-américain.

Jusqu'au début des années 90, le rap français sera un rap gentil. 

Les groupes de "rap militants" français apparaîtront dans le milieu des années 90s avec des groupes comme "Expression Directe" liés à des organisations associatifs militantes comme "le comité national contre la double peine" devenu "Le mouvement d'immigration et des banlieues"(MIB).

 Mis à part le leader du groupe IAM, Akhénaton, qui développera un rap de "diversité" à la française, des dizaines de groupes développeront eux des textes plus "éthique".

La suite, vous la connaissez, nous entrons dans un rap hyper commercialisé avec une argumentation très claire: ce faire un maximum de "mailles" sur le modèle des footballeurs.( Se faire un maximum d'argent dans un minimum de temps). Le triste phénomène "Booba/la fouine"est l'exemple parfait d'un système de compétition agressif "réussite/business."

 Toutefois, l'état de la France actuelle ou la pauvreté des banlieues/cité est plus importante, il arrive dans la sphère du rap français une nouvelle forme de rappeur. De véritables groupes de militants former à des discours politisés, intelligent et construit. D'ailleurs, leurs textes sont tout à fait typique de ces nouveaux rappeurs/militants de quartier populaire, de véritables groupes de résistances sur la base des idéologies d'organisations comme ceux du "Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires - des indigènes de la république..."

Ces groupes ce nomment : Skapel , ZEP(Zone d'Epression Prioritaire)...

Le rap militant d'aujourd'hui s'organise à partir des quartiers populaires. C'est un rap plus politisé en relations avec des militants associatifs et des intellectuels issue de ces quartiers.

mousli hazies de son iPhone 

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