Pourquoi est-ce que je pense que des personnes incarcérées d'un certains niveau de base "faible" ce comporte comme des animaux, et qu'est-ce qui me fait dire cela?
Cela fait maintenant un petite quinzaine d'années que je visite des personnes incarcérées. Certains d'entre eux attentent leur affectation à un centre de détention quand leur peine est supérieur à 5 années d'incarcération. Pour les autres, et ces là ou peut-être le lieux d'une maison d'arrêt (M.A) en attente d'un jugement, peut ne pas du tout être adapté pour les personnes en attente d'une peine de prison "semi-longue"(moins de 5 ans d'un jugement prononcé et plus de deux années d'attente d'un jugement.)
C'est dans un cadre super bouquet, insalubre, dans un manque flagrant de surveillant, de contacte manque de contacts avec l'extérieur, un SPIP débordé, des personnes incarcérées qui ne devrait pas l'être pour des troubles du comportement graves et enfin des services médicaux et psycho médicaux qui ne savent même plus où ils en sont dans leurs pratiques.
Autant d'éléments qui poussent le détenue à "rechercher" le moyen nécessaire à sa survie en prison.
Toujours est-il qu'il m'arrive d'observer des comportements qui ce rapproche sérieusement à celui de l'animal!
Quand j'utilise ce mot "animal" c'est afin de décrire jusqu'où un système défaillant arrive dans ses dysfonctionnements élémentaires, va pousser un être humain à ce retrancher dans des comportements de survie instinctif proche de celui de nos cousins les animaux.
Donc, ne voyait aucun jugement de valeur dans les descriptions que je fait et que je vous relate ici même. Pour ne pas m'étendre sur des exemples, je n'en citerais que deux:
-Le premier cas me semble être "le regard" que le détenu vous lance quand il ne vous connait pas et qu'il ne vous a jamais vue. Le regard est froid, sans vie à la recherche d'un premier pas de l'autre. Le regard en positionnent de défenses se trouve être un regard des plus agressifs que l'on peu observer dans la vie. Jamais un homme dit "humanisé" ne vous adressera un tel regard. Ce regard est typique et il faut le "voir" pour s'en apercevoir.
-Quand vous sortez de ce lieu d'enfermement, il arrive d'entendre des "cries" qui nous font penser cruellement aux bêtes sauvages. Il est vraisemblable que le manque de dialogue primordial pour ces personnes les poussent à utiliser la première parole que l'homme doit employer dans un contexte de relation primitif " le crie" et "les signes de mains".Il faut encore être présent et entendre ce que l'on entend jamais et sur l'on voie jamais à l'extérieur.
Je pourrais continuais à vous donner plus d'exemples qui ne serviraient à rien si ce n'est à vous rappeler que quand l'homme n'est plus considéré comme un homme, alors il redeviens un animal.
Mousli hazies