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Billet de blog 18 septembre 2014

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LES BAÏONNETTES INTELLIGENTES

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LES BAÏONNETTES INTELLIGENTES

En ces temps de disettes, il n'est pas bon d'être une baïonnette intelligente.
Pourtant le bon sens, mais surtout, notre statut de salarié de la fonction publique, "devrait " nous rassurer quant à notre possibilité de dire les choses quand cela ne va pas.

Serte, nous avons des devoirs inhérents à notre statut mais aussi des droits que nous oublions bien plus aujourd'hui; phénomène de crise et d'insécurité sociale oblige...

La question serait celle -ci: doit-on dénoncer des cas répété de maltraitances grave au seins de nos institutions hospitalières( ou pas)?

La loi nous oblige de dénoncer les maltraitances que nous aurions à observer :

"L’article 223-6 du CP : Délit de non assistance à personne en danger. En l’occurrence il ne s’agit pas d’une obligation de dénonciation à proprement parler mais d’une obligation d’action qui ne s’embarrasse pas du secret professionnel."

"Articles 223-5 à 223-7 du Code Pénal : délit d’entrave aux mesures d’assistance"

C'est même un positionnent de citoyenneté active, mais aussi déontologique que de le faire.
Il en va de la santé psychique et physique des personnes dont nous avons la responsabilité en tant qu'équipe soignante.
Le raisonnent peut même ce déplacer sur le champs de la désobéissance éthique et en cas d'absolu nécessité, de désobéissance civique.

Dans mon cas, les maltraitences étaient bien trop "SALE et DEGEULASSE" pour ne pas les portaient directement au procureur de la république.

(Mise sous plastique mortuaire d'un patient âgée "vivant " pour s'amuser, mort suspect après injection de tranquillisants, changement de robinetterie thermique après le décé d'une patiente hémiplégique, laissé seul dans une baignoire, dans de l 'eau à haute température et sans surveillance(la faute en incombait à un manque d 'effectif et non aux soignants) d'où le changement et la déclaration tardive des robinets et du décé de la patiente, os de fémur traînant dans le cimetière des indigent du CHP, mal traitance envers les ASH avec insinuation raciale et dénigrement social..

Mais, comme je le disais en début de page, la situation économique et la pression social, ne nous empêche- t-elle pas de le faire? Je répondrais par l'affirmation pour beaucoup pour l'avoir personnelle observé.
Pour ceux comme moi qui ont "Osé" dénoncer ces comportements abjectes, le prix à payer en est élevé.

-Une mise à l'écart total de vos collègues.
-Isolement
-Un acharnement de la Direction des ressources humaines(??.."Ressource s humaine")
-Négation de votre estime de soi.
-dégradation de votre santé.
-Harcèlement moral directe ou indirecte.
-Refus de répondre à des questions de litiges salarial et non juridique.
-interlocuteur hautement hiérarchisé,  les autres ont "ordre" de ne pas vous répondre.
Et j 'en passe...

Il me fallait à un moment de ma "délicatesse" avec mon employeur, que j'obtienne mon dossier professionnel. La réponse fut stupéfiante!

-"Je n'ai pas le droit de vous le donner, le règlement l'interdit...je ne suis qu'un exécutant."

Imaginons que nous soyons en 1940s, dans une France occupé...Comment aurait réagi cette "Exécutant" et ces collègues s'il fallait signer des ordres de déportations???

Mousli hazies de son iphone

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