AUTISME ET HÔPITAL PSYCHIATRIQUE.
Dans ma pratique d 'éducateur spécialisé, j'ai été amener à travailler avec "des autistes", nommé aujourd'hui, cause oblige avec la bible du psychiatre le DSMV "le "´Trouble du spectre autistique ".
Ce DSMV est devenue un véritable instrument de catégorisation et de stigmatisation et de contrôle social, des individus.
L'enfant "autiste" était déjà un être isolé, le DSMV en a fait une entités fantômatique.
Je me souviens de ces familles en souffrance, n'ayant que le recours d 'un IME ou pire d'un hôpital psychiatrique, où ces êtres particuliers non rien à y faire!
Je me souviens de Freddy, grand gaillard, âgé de 27ans, enfermé en chambre d'isolement dans un pavillon fermé lui même (de peur certainement que la folie s'en échappe...).
Dailleurs. quel est le bénéfice thérapeutique d 'un enfermement d'un "autiste" dans une chambre d'isolement conçu pour des individus en grave souffrance psychique et dangereux.
Serais-ce à dire que Freddy était dangereux ou bien est-ce son trouble qui l'était ????
Freddy était un jeune adulte plaind de vie mais triste. Il avait séjourné dans cette chambre d'isolement pendant près de "deux années"!! Entre coupé de sorties de fin de semaines, ou par la visite d'une professionnel qui "le sortait" dans le parc de l'hôpital.
Alors que j'était "muté"dans une unité de sport adapté, je réfléchissait justement à comment adapter le sport à des populations en souffranced psychiques et non l'inverse.
C'est alors que "naturellement" le cas de Freddy me fût proposé. Je l'ai accompagné tout au long de mon activité au service sportde l'hôpita. J'ai fini par le voir 3 fois par semaines, seul, dans le carré de tapis sur lequel nous avons passer des moments inoubliables.
La "psy" venait prendre des photos de Freddy pour le placer dans une institution spécialisé, mais "SURTOUT" pour montrer aux différents partenaires, le travaille que son service (je n'y appartenais pas!?) était capable d'obtenir. (Une honte!)
Par la suite, Freddy fût donc " placé" dans une institution plus adapté.
Puis, devant le bon contacte de partenariat que j' entretenai avec Freddy, on me "demanda" d'aller visiter Éric.
Ma première rencontre fut aussi un choc!
Éric n'était pas dans une chambre d'isolement, mais c'était tout comme: il était contentionné, attaché à un un lit. Il grognait et essayer de ce taper la tête, avec le boulon de la fermeture de la sangle, qui lui paralysait les bras et les jambes. Un spectacle inhumain alors que l'année de l'autisme ce préparait en France. Un trou non séché et non cicatrisé n'arrêter pas de saigné.
Il était pour moi, important de mettre en place une VÉRITABLE équipe pluridisciplinaire afin de traiter comme il se doit les 11 cas d'autistes hospitalisés dans ce lieu d 'un autre temps.( PS: Le numéro spécial du "Point" sur les meilleurs établissements de soins, ne mentionne pas le CHP.Pinel dans sa liste. Amiens et sa métropole étant une ville de plus de 40 000 milles habitants.
J'ai écrit et soumis le projet à mes "supérieures hiérarchiques" et aux instances de décisions.
Je fût "re-muté" dans un autre service "une cafétérias"(??)
Et quelque temps après, placé, "muté" :(( en longue maladie.
Triste psychiatrie.
Mousli hazies