S'il existe bien une chose avec laquelle je n'adhérerai jamais de ma vie, c'est bien la question " "du deuil" versus psychanalytique. Et d'ailleurs le deuil tout court,la perte, la mort, la disparition...toute forme de manque et de disparition.
Un cadre du centre hospitalier P.Pinel m'a demandé d'inviter une personne que je connaissais un débat au sein même de l'hôpital. Il s'agissait de Michel Cazenave . Il était impossible dans un lieu comme Pinel avec une hiérarchie des rôles aussi fermé, qu'un simple éducateur spécialisé puisse organiser une telle confiance et en plus avec Monsieur comme Cazenave. Remarquez, les trois quarts des personnes invitées ne connaissait pas Cazenave et encore moins C.G.Jung. Je parle des psychiatres!
A ma demande, le sujet fut "Freud, Jung, Lacan divergences convergence?", le milieu psychiatre a tout de suite dit au cadre organisateur -" Mais., de quoi ce mêle t-il cet éducateur?! Qu'il aille faire les toilettes du matin des malades"
Le jour arriva et tout le monde était là devant l'entrée de l'amphithéâtre quand Cazenave et moi arrivâmes pile poile à l'heure. Lui portant une serviette/lmalette de la mains droite et sa névrose, pardon sa psychose dans la mains gauche. Pour ma part une bonne névrose invalidante me suffisait amplement.
Quelques psychiatre se présentaient à Monsieur Cazenave, j'étais à côté de lui souriant.(...).
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La conférence débutât directement avec une courte présentation en forme d'intro rapide sur la carrière de Michel Cazenave.
Rapidement Cazenave entra par "petits coups "dans le sujet du deuil. C'est alors qu'il improvisa avec une histoire de mélancolie qu'il aurait surmonté à la sortie de son adolescence et qui le touchait personnellement.
Avec la passion dont Cazenave avait vécu son expérience mélancoliqu, la mort pris alors une dimension suffisamment importante pour englober toute la conférence qui devint une conférence sur le deuil.
C'est alors que l'un des invités psychologue clinicien de l'établissement entra dans une diatribe, forcément, Jung était l'un des plus grand dissident de Freud, ceci explique peut-être cela? Ce psychologue commença par un cour sur la définition du deuil...
Nous sentions que la salle voulait sortir de cette interminable séance répétitif de concept que ce jeune psychologue déversé sur nous. Cazenave essaya de reprendre le sujet qu'il avait introduit pour le placer sous la vision de Freud,Jung et Lacan. Même si cazenave avait prie le thème du deuil pour certainement revenir sur le thème de cette conférence, le psychologue n'avait pas été fin pour le repérer, pire, il continua sa démonstration. Il fallait de toute façon l'arrêter car son temps d'intervention avait été largement dépassé. Même s'il ne semblait même pas s'en rendre compte. ( ne voyez pas ici une quelconque discussion polémique sur le thème des écoles créées par ses Maître )
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-"Freud à dit dans l'un de ces livres qu'un deuil ne pouvait dépassait 3 années, avec l'aide d'une analyste..." (Ce psychologue clinicien semblait parfaitement bien dans ces affirmations.)
C'est alors que j'ai croisé le regard malheureux de Cazenave. Il fallait faire comprendre à ce jeune brillant psychologie clinicien que le temps passait et surtout que tout n'était pas "blanc ou noir" mais que nos vie étaient faite, et heureusement, d'une palettes plus importante de variation de teins et de couleurs. J'ai donc décidé de lui poser une questions sur "les teintes des couleurs":
-" dite moi monsieur, avez vous des enfants?
-oui, deux enfants en bas âge. Mais pourquoi cette question?
-Dite moi, si l'un de vos deux enfants venait à mourir...combien de temps vous faudrait-il pour arrivé à faire le deuil de votre enfant mort? Deux années ? Trois années ?
-Je ne sais pas...(manifesteront pensif), rien n'est vraiment très claire dans les théories Freud sur le deuil. Ce psychologue du sentir que la vie n'était pas que psychologie que mathématique physique chimie mais elle pouvait être aussi l'homme tout simplement.
Michel Cazenave repris sa conférence et la termina magistralemen.
'Pour à part, il me semble impossible d'effacer ou de chercher à éliminé une mort de n'importe quoi mais qui serait chère a une personne. Je parlerais de "juste milieu" mais certainement pas d'oublie. Ne pas être handicapé par un deuil toute en le gardent près de soi autrement sans l'oublier.
Mousli hazies