Sexe et paupérisation .
Ce travail est le résultat d'observations empiriques dans des quartiers d'Amiens et de petites villes limitrophe de cette ville. Elle se veut êtres une photographie "instantané" de ce que la paupérisation à changée dans le rapport à la sexualité dans les ensembles populaires des petites et moyennes villes.
Nous parlons souvent des conséquence de la paupérisation des grands ensembles dans des domaines tels que la culture, l'éducation, l'école, la violence, les solidarités....
Pourquoi mettre en parallèle la sexualité et la paupérisaction des quartiers ?
L'évolution des rapports humains s'exprime souvent par des modes de fonctionnement. Celle de la sexualité n'en est pas exclus. Sauf que dans le cas des paupérisations des populations, certaines modes prendront un cheminement déviant. Le sexe dans ce milieu en est la démonstration.
Nous avons pu observer qu'une certaine sexualité de pauvre ce développe dans nos ensembles. La où la sexualité été inscrit dans un cadre culturel dans son ensemble, elle deviens maintenant complètement Anarchique et dangereuse.
Aucun jugement comparatif ni moral, ni de valeur n'est apporté dans ce travail. De simples observations.
La diversité culturel des quartiers et sa paupérisation à transformé le rapport au sexe.
Le langage courant c'est modifier. Les jouxtes verbales entre jeunes sont empreints d'important mots. à consonance péjoratifs. Où hier, des mots tels que ; niquer, baiser, enculer...ne relevait que de la provocations entre "Djeunes" d'origine masculine, ils deviennent aujourd'hui le langage courant de garçons et surtout de filles de ses ensembles. Non seulement les mots se déplacent mais il s'incarne vraiment dans un passage à l'acte dangereux.
Un groupe de jeunes filles adultes ont fini leur soirée à "fumé" dans l'appartement de deux potes. Les jeunes hommes racontes comment les fille étaient de vrais" chien ent" et combien ils se sont "éclater" sexuellement. Là, la femme est rabaissé aux plus bas instinct animal de l'être humain.
Rien de particuliers à cela si c'est jeunes femmes l'avaient fait par plaisir du jeu.Sauf que là, elles se sont fait payer en Schit.
D'un comme un accord, tout le monde est rentrer normalement chez soi. Dans se groupe de fille, il y avait deux filles d'origine maghrébines. L'une d'elle est fiancé et doit se marier dans quelques mois. Ce qui change pour elles, c'est que la demande de virginité qui est demandé au préalable de tout unions chez les musulmans. Cette "demande n'aurait aujourd'hui que force de principe dans la tête de leur parents.
Un chauffeur de bus qui relis Amiens de sa grande métropole, me racontait que les filles étaient les plus "dévergondé " dans leur manière d'être et de s'exprimé dans son bus.
Rien à généraliser évident dans ce que ce chauffeur me raconte, sauf que le " rentre dedans" n'est plus unilatéral.
La pauvreté de certaine famille, pousse certaines de leur filles à découcher souvent et à rentrer dans la matinée, déposé à l'angle de leur bâtiment par des adultes manifestement bien plus vieux et "ranger". Une cousine, amie, d'une amie....me raconte que c'est pratique courante que de ce taper des "Darons" pour rentrer avec 50E une à deux fois par semaine. De là à parler de prostitution passive...
Les rapport sexuels en général ne sont pas protéger. Les pratiques sont débrider à l'excès. Un mec me dit un jours:
- "Moi j'me tape que les jeunes Daronnes. Je vais chez elles quand elles ont déposés leur mômes. Au début je niquait à donf pour la nik, maintenant elles le paient des fringues. Je travail pas. Je nik la vie!"Tel est la dynamique mentale de certains et certaines de ces ensembles laissé à l'abandon.
Une femme fraîchement arrivée d'un pays africain en fait son Taf:
-" Les blancs aiment l'exotisme sexuel, surtout les vieux mariés. On baise en me traitent de neigresse et ils me font des cadeaux. Je vais commençait à leur demander des euros."Ici nous pouvons relever une foeme de racisme exprimé dans un acte sexuel.
Toutes les catégories socio-culturel sont touchés par ce phénomène de "sexualité paupérisé". Jamais un de mes interlocuteur ne m'a parlé de "faire l'amour". Leurs descriptions de la relation sexuel est froid, détaché affectivement et crue:
-"La salope, elle voulait que je l 'encule et que je l 'insulte de sale arabe, je l'ai enculé en l 'insultant. Là j'ai rien demandé, c'était une frangine d'un pote. Là où hier les codes d'honneurs existaient et étaient un principe de camaraderie, aujourd'hui ils sautes en éclats!
Les femmes et les hommes un peux plus âgées ne sont pas en reste. Souvent avec l'aide de l'outil internet, ils vont se lancer dans des plants culs matinaux. Une fois la que l 'affaire ce négocié, c'est dans là voitures des uns et des autres que cela ce passe, au détour d'une sortie de la ville:
-"Avec cette merdasse de vie, sa fait du bien de s'envoyer en l'air avec des gens colles nous qui en ont marre, on ce sent moins seul dans notre misère. Les modes de solidarités prennent la forme sexuelle afin de servir d 'échappatoire ou d 'exutoire dune 'angoisse social:
-"J'peux te dire que c'est mieux qu'une merde de xanax où après tes à plat la journée "
Les "clandés" ont aussi leur chasse garder. De jeunes mères de famille célibataire qu'ils iront répéter de loin, plusieurs fois à la sortie des école:
-" Wallha frère , si J'peux m'faire les papiers, je lui fait un gosse. Nique leurs mères!"
La survie inhumaine remplace la plus simple des moralités...Ces femmes affectivement touché, répèteront, hélas, avec l'illusion d´avoir trouvé le mec idéal, un scénario de vie des plus attristant. Et les clandés un toît provisoir et de quoi manger.
Voilà un tableau non exhaustive de pratiques sexuelles fortement marqué par la paupérisation dans certains ensemble.
Mousli hazies de son iphone.