Qui aura la plus belle mosquée d´Amiens?
Deux poids lourd de l 'influence de l 'Islam en France ce confronte dans la construction de deux " vrais" mosquées à Amiens.
D 'un côté, les tenants historique de l 'islam de France; l'Algerie.
De l'autre côté, les tenants d'un Islam "Tamiyyen" (Ibn Tamiyya) L'UOIF.
Depuis quelques mois, un débat fait rage dans notre ville provincial; la construction d'une "vrais" mosquée! ( je pensais que dans l'islam des origines, un simple lieu de culte décent pouvait ce nommer mosquée).
Quand nous disons l'Algérie dans ce billet, nous parlons de la communauté algérienne, immigré et citoyenne de France. Religieusement et historiquement, depuis la création de la grande mosquée de Paris (1922-1926), l'histoire de cette Mosquée était liée à la colonisation et plaçait de fait, le nouvel état " démocratique" et "indépendant" algérien, comme représentant légitime d'un islam de France.
C'est avec ce passé. mais aussi avec la déportation de la communauté Harkis, en 1962 sur le territoire français, que les enjeux d'un islam "algérien" (paradoxe) commençait à prendre forme en tant qu'organisation national.
C'est donc par cette logique historique que les musulmans originaire d 'Algérie revendiqueront un positionnement "privilégié" dans la nébuleuse sphérique de l'islam de France.
La représentativité et la reconnaissance par l'état français, d'un islam de France, est intimement rattaché à son centre névralgique; La Grande Mosquée De Paris, géré par l'Algérie (deuxième paradoxe).
Pour les tenants d 'un islam à la. "U.O.I.F". ( Je ne parle, évidement pas des citoyens tunisiens dans leur majorités .), qui n'apparaîtra, pour cette organisation religieuse, qu'avec l'avènement d'un islam plus "pratiqué" dans le milieu et le fin des années 70s, et avec l''arrivée d'étudiants tunisiens, islamiste de cette époque.
Il se trouve que l'un des co-fondateur de l'UOIF de France était un jeune étudiant tunisien du nom d'Abdallha Ben mensour, installé à Amiens inscrit en BTS d'électrotechnique au lycée technique d' E.Branly.
Le rapport de force n'est évidement pas le même. Même si...les gouvernements français successifs ont, pour le contrôle et l'achat de la paix social, laissés le terrain libre à l'UOIF au nom du sacro-saint principe de grande neutralité laïque(?!).
Il me semble qu'à l'époque, et pour rester dans l'esprit Républicain et laïque, un lieu Œcuménisme, interconfessionnel, aurait été plus approprié est moins aggravant quant au devenir d'un Islam respectueux des valeurs de cette même république(...).
Pour en finir avec cette histoire de "qui aura la plus belle mosquée", il est déplorable que ces lieux de cultes coûte aux croyant de l'une de ces mosquées la participation de 1500€ par pratiquant. Et que la valeurs de ces lieux avoisine les 3 millions d'euros. Alors que sur ce quartier d 'Amiens où ce joue cette bataille de pouvoir, les demandeurs d'emplois avoisines les 43% ?!
Les questions que nous devons nous poser sont celles-ci:
-Que seront ces lieux de cultes en fonction de leur appartenance géopolitique?
-Quel courant musulman sera "inculqué" aux enfants? (Le hanafisme, le malékisme, le chaféisme ou le hanbalisme?)
-Quelle culture "arabo- musulman sera, dit- on, enseigné?
Autant de questions dans un espace géographique où la grande pauvreté intellectuel, psychologique et social devraient bien plus questionner et passer avant toutes querelles de chapelles.
Mousli hazies de don iphone