Hazies Mousli (avatar)

Hazies Mousli

Abonné·e de Mediapart

382 Billets

0 Édition

Billet de blog 23 octobre 2014

Hazies Mousli (avatar)

Hazies Mousli

Abonné·e de Mediapart

La difficulté de parler de l'islam de nos jours.

Hazies Mousli (avatar)

Hazies Mousli

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Je suis devant la page Google, je tapes islam. Ce qui m'intéresse c'est de lire ce que les intellectuels et autres universitaires d'origine musulmane écrivent.

Je remarque un  fil conducteur dans leurs écrit.

Il existe une sorte de strate dans le discours de toutes ces personnes. Les variations sont intéressantes.

Pour la majorité des ces universitaires, les discours sont ponctuées de références occidentales( Olivier Roy, Gilles Kepel...). Plus ces intellectuels sont informés, plus leurs discours sont structurés métodologiquement. Mais tout paraît ce mélanger.

Pourtant, peut-être inconsciemment, le fil conducteur se trouve être une appartenance très fort à la civilisation Arabo-Musulman. Les différentes observations sont sans concession envers ce qu'ils nomment «ces nihiliste musulmans ».

Pour la majorité de ses universitaires, l'islam doit être revu avec une vision de la modernité. Toutefois, il apparaît un discours paradoxal: La question de fond n'est pas de savoir comment changer l'islam, mais plutôt la critique des individus qui utiliseraient de façon malveillante la religion musulmane. Il semblerait, qu'ils soient assez difficile de dépasser pour ces intellectiels la critique du cadre idéologique radical de cette religion. 

Étonnamment, les discours de ces intellectuels se rigidifient dans les moments où la question de l'islam apparaît de façon négative dans le monde. Comme si la pensée de ses universitaires atteindraient une limite qui ne peuvent dépasser. Cette limite est encore plus flagrante quand ces universitaires sont dans leur pays d'origines. Il semblerait, que attachement géographique ne leur permettent pas une réelle objectivation de la problématique du monde musulman d'aujourd'hui.

Il est aussi flagrant, d'observer que certain de ces universitaires habitant la France aient un discours "Feutré est Prudent". Ils analysent la situation actuelle de l'islam comme "des chercheurs" en science humaine (science politiques, géopolitique ,sociologie...) avec passion et détachement. 

La plupart utilisent des arguments idéologiques de l'islam très largement imprégnés du discours d'un islam des lumières….La référence religieuse, se manifestant dans le courant de pensée "Soufis". Comme si la religion musulmane ne pouvait être aujourd'hui ouverte qu'à la condition de ce trouver dans cette forme de pensée.

Il paraît impossible en lisant ces textes de pouvoir articuler la religion musulmane comme une simple religion dans un monde moderne en perpétuel changement.

Serions nous, nous musulman à ce point décalé de la réalité du moment? Je pense alors un comportement de schizophrènie culturelle.

C'est comme si il y avait deux positions: la première étant une position non critiquable de la religion musulmane faite par des millions de blogueurs dont ces intellectuels, feraient aussi parti, qui justifieraient leurs malheurs par les agressions que le monde occidental aurait envers eux. Et la deuxième étant celle de ses universitaires/intellectuels qui auraient des variations de discours en fonction  de l'actualité, avec une obligation de réserve sous-entendu par le discours d'un islam des lumières et de sa référence au soufisme (M.Chebel...). Leurs discours ce différencie d ´une imprégnations des concepts de la pensée philosophique moderne issue du siècle des lumières toute en ayant une position ambigue par rapport à la religion musulman.

 Mousli hazies 

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.