La mort comment ultime rappels à la vies.
Souvent quand nous sommes privés de nos libertés fondamentales, de notre santé, de nos relations aux autres... c'est alors que nous nous rendons compte de l'importance de ce que nous avont perdu.
Une personne en prison, sa liberté.
Une personne malade, sa santé.
Une personne humilier, son estime de soi.
Une personne seule, son rapport aux autres et au monde....
Tout au long de notre existence nous passons sans nous en appercevoir par de multitudes petites morts, nécessaire à notre parcours de vie.
Il est une réalité plus difficile à admettre quand elle arrive, c'est sa propre finitude, sa propre Mort. Jamais plus grand bouleversement n'aura alors existé dans notre vie.
Que se passe-t-il alors quand la grande Mort nous rejoint. Notre rapport à la vie change radicalement. Nous sommes sommés de faire un point global de notre existence. Les choses insignifiantes disparaissent et sont remplacées par des observations essentielles. Le temps nous manque. Nous ne savons plus ce qui nous arrive. Nous sommes projeté comme dans un cauchemar éveillé. Nous perdons nos repères essentiels. Conforté par une vie qui nous a toujours soutenu, c'est alors que nous perdons pied. Nous ne savons pas, nous ne savons plus.
C'est alors que la solitude devient une nécessité et une obligation. Nous perdons goût à toutes ses choses de la vie que nous avons tant aimer.
Nous acceptons difficilement et puis nous nous résilions en nous disant que c'est ainsi.
Nous découvrons de nouvelles personnes qui n'existait pas auparavant. Les autres ne savent plus nous parler. Ou alors avec compassion voir pitié. Cela nous est insupportable.
Nous voulons être reconnu comme nous sommes à l'instant où nous sommes, sans comparaison aucune avec notre passé. Être accepté tout simplement.
Nous commençons à percevoir des choses insignifiantes qui ont toujours été près de nous et que notre condition de "vivant" nous empêchez de voir et d'apprécier. C'est alors que nous nous disons "ah si j'avais su".
Ce corps qui nous a tant soutenu et à qui nous avons tant demandé nous lâche. Nous sommes impuissants devant cet état de fait.
Ce qui semble curieux sont nos visiteurs qui veulent absolument nous laisser dans nos souvenirs, nous redonner la vie, alors que nous sommes déjà ailleurs. Pourquoi?
De quoi ont-ils peur? De cette image de la mort que nous leur renvoyons? Viennent-ils près de nous afin d'exorciser leur propre peur de la Mort?
Ne restent alors que les personnes qui nous ont aimé inconditionnellement.
La Mort est la plus belle leçon de vie.
Mousli hazies
« Quand au jour de ma mort on apportera mon corps,
Ne vas pas t’imaginer que je pleure sur le monde.
Ne t’afflige pas pour moi, ne dis pas : « Malheur, malheur ! »
Quand tu verras mon cadavre, ne t’écrie pas : « parti, parti! »
L’union et la rencontre seront miennes à présent.
Quand tu te confiras à la tombe, ne dis pas : « Adieu, adieu »
Après avoir vue la descente, contemple l’ascension.
Bien que la tombe te semble une prison, c’est la libération de l’Âme »