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Aīd al-Kabīr « la grande fête » Fête qui commémore la soumission d'Ibrahim (Abraham dans la tradition juive) à son Dieu, (il accepte d'égorger, sur l'ordre de Dieu, son unique fils Ismaël (Isaac dans le judaïsme). MAIS MAIS MAIS … le musulman doit "bien" se comporter l'animal : « Certes Allah a prescrit l'excellence dans toute chose. Ainsi lorsque vous tuez, tuez de manière parfaite et si vous égorgez, égorgez de manière parfaite. Que l'un de vous aiguise son couteau et qu'il apaise la bête qu'il égorge» . Alors que même le déjanté Tariq Ramadan ou l'ancien grand mufti de Marseille, Soheib Bencheikh, ont estimé qu'au sacrifice du mouton pouvait être substitué un don financier aux pauvres car, selon lui, « depuis bien longtemps des savants musulmans ont rappelé que l’on pouvait offrir l’équivalent du sacrifice en don d’argent ou de nourriture pour les pauvres. » Aīd al-Kabīr n'est ni un pilier de l'islam, ni une obligation (...) comparable à la prière ou le jeûnevcdu Ramadan » et que le droit musulman permet de le substituer par « un don fait dans un pays où les habitants ne mangent pas à leur faim, ce qui est plus conforme à l'esprit de partage que comporte cette pratique »