Le 21 octobre dernier, jour anniversaire de la naissance de Stéphane Hessel, on a inauguré une place à son nom à l'intersection des rues du Montparnasse, d'Odessa, Delambre et du Boulevard Edgar Quinet[1]. Cet événement m’avait échappé. Sa recension partisane sur Facebook ce jour, m’a incitée à me plonger dans les témoignages divers accessibles sur l’Internet[2]. J’ai lu sur le réseau social bien connu les commentaires d’une photographie de la nouvelle plaque portant mention Place Stéphane-Hessel (1917-2013), ambassadeur de France, résistant, déporté, défenseur des droits de l'homme.
Un internaute placarde comme une revendication en commentaire, un lien menant sur dreuz.info, Francophone, chrétien, neo-conservateur (sic) et pro-israélien du 01/11/2013, Hessel, faussaire jusqu’après la mort par Hervé Roubaix (dont on sait seulement qu'il est un ex-data journaliste d'un média en ligne nord-américain)[3]. Par curiosité je le suis. Je n'y lis que des propos évasifs présentés comme des vérités sur les turpitudes du voyou vieillard, à l’instar du texte de Pierre-André Taguieff cité en référence et publié sur le même support le 27/03/2013 comme sur d’autres[4] qui montrent en soi, le degré de légitimité de ces allégations ; en particulier quant à la publication de ce même texte à la virgule près sur le site Le Gaulois.
Pourquoi tant de haine ?
Les rédacteurs de ces textes ne devraient pas bouder les notes en bas de page (ce dont je risque d’abuser, veuillez m’en excuser) qui permettent à tout journaliste et tout directeur de recherches du CNRS, dignes de ce nom, de citer des références aussi complètes que possible pour que le lecteur puisse vérifier en conscience l'exactitude des propos et leur contexte.
Selon Hervé Roubaix, qui s'indigne de l'inauguration d'une place à ce nom honnis, Hessel aurait dit : que l’occupation nazie avait été « relativement inoffensive ». Il m’a fallu quelques heures pour retrouver la citation de la déclaration de Stéphane Hessel de novembre 2010, au Frankfurter Allgemeine Zeitung (sic). Je veux le contexte.
Au cours de cette recherche de la réalité des faits à défaut de la vérité, j’ai en arrière-pensée le billet que j’ai posté récemment sur la frontophobie. Je crois en effet qu’en manipulant d’un côté comme de l’autre ces faits, de glissade en abus de langage, on mène d’autres gens à l’abîme. En lisant les textes que j’essaie de comprendre depuis ce matin, je me rends bien compte qu’il est vraiment très facile de sombrer.
Mais revenons-en au sujet de ce billet : la contestation anti-Hessel à la suite de l'inauguration de la place éponyme.
La source n'est pas un texte de novembre 2010, mais une interview de Jörg Wollenberg du 2 février 2008 intitulée, Gespräch mit Stéphane Hessel aus Paris am 2.Februar 2008, zur Kunst des Überlebens in den Konzentrationslagern Buchenwald und Mittelbau–Dora und zur Rolle der Funktionshäftlinge[5]. C’est-à-dire : Conversation avec Stéphane Hessel, à Paris le 2 février 2008, De l'art de la survie dans les camps de concentration de Buchenwald et Mittelbau-Dora et du rôle des Funktionshäftlinge[6].
Les mots de Stéphane Hessel, dans cette transcription[7] sont : Wenn ich einen kühnen Vergleich als Betroffener wagen darf, so behaupte ich: Die deutsche Besatzung war, wenn man sie vergleicht z.B. mit der heutigen Besetzung von Palästina durch die Israelis, eine relativ harmlose, von Ausnahmen abgesehen wie den Verhaftungen, Internierungen und Erschießungen, auch vom Raub der Kunstschätze. Das war alles schrecklich. Aber es handelte sich um eine Besatzungspolitik, die positiv wirken wollte und deshalb uns Widerstandskämpfern die Arbeit so schwer machte.
Sur Médiapart nous lisons un billet de blog qui a été 10 fois recommandé, écrit par Michel Alba, intitulé Quand Stéphane Hessel s’engage… L’auteur s’y insurge des précédents propos lus sur Causeur.fr[8] et les traduit et commente ainsi :
“Si on considère les choses froidement, j'ose dire, moi qui y étais, que l'Occupation allemande était, si on la compare par exemple avec la politique d'occupation actuelle de la Palestine par les Israéliens, une politique relativement inoffensive, si l’on fait abstraction d’éléments d’exception comme les incarcérations, les internements et les exécutions, ainsi que le vol d’œuvres d’art. Tout était terrible. Mais il s'agissait d'une politique d'occupation aux intentions positives et qui, en conséquence, nous rendait, à nous résistants, le travail si difficile.”
Relativisant ainsi la Shoah.
Mais on vous l'a caché à Mediapart !
Sachant que cet extrait du texte original est le paragraphe de conclusion des propos de Hessel et étant maintenant au fait du contexte, je me suis permise de revoir la traduction bien que mes années d’Allemand 1ère langue soient loin, parce qu’il me semble que nous ne pouvons pas faire l’économie des éléments de langage. Il est utile de repasser de temps à autre par le littéral : on lira alors : Si je peux risquer une comparaison audacieuse comme victime, j'affirme : l’occupation allemande était, si on la compare, par exemple, avec l'occupation d'aujourd'hui de la Palestine par les Israéliens, relativement inoffensive, à l’exception des arrestations, des internements et des exécutions, et aussi du pillage des trésors artistiques. C'était terrible. Mais il s'agissait d'une politique d’occupation qui voulait paraître positive et nous compliquait ainsi le travail, à nous les résistants.
Vous pouvez constater comme moi que l’ensemble prend une tournure un peu différente, même si l’inoffensivité de l’occupation allemande reste difficile à avaler parce que beaucoup n’en sont pas revenus. On comprend la douleur de Michel Alba en lisant cette expression parce que les femmes de sa famille ont payé un trop lourd tribu à une politique française alors très complaisante envers les exigences allemandes. Il est possible que ma grand-tante Yvonne dont le fiancé a été déporté à Dora et n’en est pas revenu a pu haïr une telle expression ; je ne sais pas car je n’en ai jamais parlé avec elle.
Il me paraît cependant important, maintenant, de laisser la parole à l’incriminé : On me reproche ces derniers temps des propos tenus, il y a de cela un an et demi, dans le journal allemand « Frankfurter Allgemeine Zeitung ». Il y était en effet question de mon expérience de déporté dans plusieurs camps allemands, et par la suite de mon retour en France. Le moment où j’évoque, en parlant de la politique d’Occupation allemande, la politique du gouvernement israélien, a été le déclencheur de cette incompréhension, et je le regrette.
Ce que je voulais dire, c’est que l’occupant allemand était bien entendu nuisible à nos compatriotes, mais qu’il n’y avait pas chez eux la volonté de les empêcher de se rendre au théâtre, de circuler, ou d’aller à l’université. C’est pour cela que j’ai voulu comparer ce qu’était l’occupation allemande – qui n’est pas le nazisme dans sa globalité – et la politique d’occupation israélienne en Palestine. Dans ces territoires occupés, les Palestiniens sont dans une constante mise à l’épreuve par la présence israélienne. Je pense en particulier au cas de Gaza : jamais l’occupation allemande n’a entouré le territoire français de tels obstacles.
Je n’exonère pas un seul instant l’Allemagne nazie des crimes qu’elle a commis, je trouve simplement intéressant d’observer que lorsque la France était occupée, dans un grand nombre d’occasions, les Français étaient libres de leurs mouvements.
Je regrette cependant qu’avec la rapidité avec laquelle on peut lire ma déclaration dans le "Frankturter Allgemeine Zeitung" (FAZ)[9], on y voit une mise en parallèle, en équivalence de l’horreur du nazisme et de la politique du gouvernement israélien. Mes amis considèrent parfois que je suis injuste avec Israël, et je sais bien que toute comparaison est toujours dangereuse, et risquée.
Il serait faux de croire que je suis un pourfendeur de la réalité de l’État d’Israël. Je dis simplement que le gouvernement israélien actuel ne représente bel et bien qu’une façon de gouverner. Il suffit d’être allé là-bas pour constater que cette politique d’occupation est "sociocidaire". Par "sociocide", je veux dire que cette politique empêche tout bonnement la société palestinienne de respirer[10].
Voilà le contexte que Roubaix omet de mentionner. Ce qui lui permet insidieusement d’établir un visqueux parallèle avec un certain Le Pen !
Par ailleurs, à la lecture des textes signés Pierre-André Taguieff (et auxquels se réfère Hervé Roubaix), en définitive, le fond de la critique tient en grande partie dans la participation de Stéphane Hessel au Tribunal Russell sur la Palestine[11]. Il est mentionné dans l’article précédemment cité en note 5 comme membre du Comité organisateur parmi huit autres (Ken Coates[12], Pierre Galand[13], Marcel-Francis Kahn[14], Robert Kissous[15], François Maspero[16], Paulette Pierson-Mathy[17], Bernard Ravenel[18], Brahim Senouci[19]) et membre du Comité de parrainage parmi 88 personnalités dont je ne finirais pas d’énumérer les mérites ; mais on y compte par exemple (car les rangs s’éclaircissent) John Berger, Boutros Boutros-Ghali, Miguel Angel Estrella, Gisèle Halimi, Ken Loach etc.
Tribunal donc, mais hautement fréquentable comme tribunal d’opinion crée en mars 2009.
Dans les faits, Taguieff utilise les raccourcis de Stéphane Hessel à propos de ses contributions aux réflexions menées pour la rédaction de la Déclaration universelle des droits de l’homme en 1948 pour le taxer de mensonge et d’usurpation de son statut d’autorité intellectuelle. Il faut une longue cuiller pour souper avec le diable, c’est vrai aussi pour le philosophe Taguieff. D’une certaine façon, si Hessel n’a pas tenu le crayon, par ses réflexions, comme nombre d’autres, il a participé à la rédaction de ce texte fondateur ; rappelons qu’il a été en 1946 secrétaire de la troisième commission de l’assemblée générale chargée de préparer la rédaction de la charte des droits de l’homme[20].
La liste officielle des membres du comité de rédaction est la suivante : Eleanor Roosevelt, pour les États-Unis, Présidente du Comité de rédaction, Peng Chun Chang, pourla Chine, Vice-Présidente, Charles Habib Malik, pour le Liban, Rapporteur ; William Hodgson, pour l’Australie, Herman Santa-Cruz, pour le Chili, René Cassin, pourla France, Alexandre E. Bogomolov et Alexei Pavlov, pour l’URSS et Charles Dukes pour le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et l’Irlande du Nord, membres dela Commissiondes droits de l’homme ; John Peters Humphrey, pour le Canada, Directeur dela Divisiondes droits de l’homme des Nations Unies. Dix femmes et hommes pour nous apprendre à vivre ensemble dignement.
Ils étaient des porte-parole et les souscripteurs en dernière intention, mais selon toute vraisemblance des dizaines de contributeurs ont à l’oral ou par écrit aidé à mener la réflexion. Il est compréhensible qu’après un tel conflit, où certains dont Hessel ont pris de tels risques quoiqu’en prétende Taguieff, après tant de règlements de compte sanglants, chacun de ceux qui ont contribué de près ou de loin à la réflexion aient considéré être co-rédacteur de la Déclaration tellement l’engouement de travailler à l’accouchement d’un monde meilleur devait être fort.
Laure Adler a fait parler Stéphane Hessel sur son rôle à cette époque dans son émission Hors champs, sur France Culture le 5 avril 2010. Une transcription est proposée par Taos Aït Si Slimane sur le site Fabrique de sens[21] :
Laure Adler : Je vous vois sourire, Stéphane Hessel, en écoutant la voix si chaleureuse de René Cassin
Stéphane Hessel : Pour moi, c’est un exemple. J’ai eu la chance de faire sa connaissance avant la guerre. Mon beau-père était un juriste, directeur d’ailleurs de l’Institut de droit comparé et Cassin était un de ses collègues qu’il aimait beaucoup. Quand je suis arrivé à Londres, j’ai vu que Cassin était là. Je me suis dit : sûrement, lui, Juif et juriste, il va avoir l’influence dont le Général de gaulle a besoin. L’autre Juif et politique qui a beaucoup eu d’influence sur de Gaulle, c’est Georges Boris, un grand ami de Pierre Mendès France. Voilà les raisons pour lesquelles j’ai toujours pensé que le groupe autour de de Gaulle le préparait bien à être un dirigeant véritablement républicain, à même de mettre en vigueur le programme du Conseil national de la Résistance, ce dont les Résistants n’étaient pas sûr, mais qu’il a quand même porté avec beaucoup de courage. Donc, je suis reconnaissant à Cassin, qui par la suite est devenu mon camarade de travail, puisque c’est à New York, où je me suis trouvé dès 1946, que j’ai pu assister à ce texte extraordinaire, qu’est la Déclaration universelle des droits de l’homme, dont Cassin a été un des principaux rédacteurs. Et quand je dis principaux, c’est parce que l’adjectif principal qui figure dans ce texte, c’est l’adjectif universel, nous le devons à René Cassin. Il a été le premier à dire : notre déclaration ne doit pas la déclaration internationale des droits de l’homme, non, il faut qu’elle soit universelle. Et ça, c’est la première fois qu’un texte international porte cet adjectif.
Laure Adler : Dans quel climat intellectuel s’est élaboré ce texte ?
Stéphane Hessel : C’est une période extraordinaire, les trois premières années des Nations-Unies, de 45 à 48. Nous souhaitions tous, que les vainqueurs de la Deuxième Guerre mondiale restent unis et restent derrière les valeurs fondamentales de la charte qui avait été rédigée quelques mois auparavant, et restent conjointement responsables de donner au monde ces valeurs qui vont figurer dans la Déclaration. Il fallait travailler sous la présidence de la merveilleuse Eleanor Roosevelt, excellente présidente qui savait mettre un terme au débat quand ça allait trop loin et ramener les gens à plus de compréhension mutuelle. Nous avions un merveilleux Soviétique, Pavlov, qui était très bon, nous avions un Anglais ; Cassin, Français, nous avions un Latino-Américain, un Libanais, un Chinois, un Chinois de la vieille école mais porteur de valeurs fondamentales de la civilisation chinoise. Et nous avons réussi à faire… Quand je dis nous, moi, j’étais le petit garçon qui portait les papiers, j’étais un tout jeune diplomate, mais d’avoir assisté à l’élaboration de ce texte, c’est une chance dont je me félicite encore aujourd’hui.
Faire assaut de mauvaise foi en déformant les différents propos de Hessel, l’insulter parce qu’il s’est prononcé pour le droit des Palestiniens à disposer d’un État viable[22], fait-il avancer la cause israélienne ? Cet homme s’est longuement et humblement expliqué et excusé de ce qui a pu nous heurter ; il a pris des risques en d’autres temps que nous n’aurions peut-être pas pris et des positions en faveur de la paix et des droits de l’homme incontestables et vérifiables. L'attitude d'Israel vis-à-vis des Palestiniens est-elle tellement injustifiable que pour les opposants aux propositions des membres du Tribunal Russell pour la Palestine, le mensonge, la diffamation et l'insulte soient les seuls recours?
[1]Metronews du 19/10/2013, http://www.metronews.fr/paris/paris-la-place-stephane-hessel-inauguree-lundi/mmjs!Dk2NBo4bCXUy/
[2] Sur le site Jeune Afrique, http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2755p074.xml0/, notamment.
[3] Hervé Roubaix, Stéphane Hessel, faussaire jusqu’après la mort, posté le 1er novembre 2013, http://www.dreuz.info/2013/11/stephane-hessel-faussaire-jusquapres-la-mort/
[4] Stéphane Hessel, le faux grand homme, par Pierre-André Taguieff, posté le 27 février 2013, http://www.dreuz.info/2013/02/stephane-hessel-le-faux-grand-homme-par-pierre-andre-taguieff/; et sur le site de l’UPJF.org, Union des Patrons et professionnels Juifs de France, article mis à jour le 28 février 2013, http://www.upjf.org/fr/5633.html; et aussi sur le site Le Gaulois, FrancePresseInfos.com, Journal patriote d’information anti-islamique (citant en exergue Napoléon Bonaparte : La première des vertus est le dévouement à la Patrie), mis en ligne le 28 février 2013 avec pour signature ©Pierre-André Taguieff, http://www.francepresseinfos.com/2013/02/stephane-hessel-le-faux-grand-homme-par.html.
[5] La transcription en allemand de ce texte est consultable à l’adresse suivante : http://www.stiftung-sozialgeschichte.de/ZeitschriftOnline/pdfs/Gespr%E4ch%20mit%20Stephan%20Hessel11.pdf
[6] Les Funktionshäftlinge étaient des prisonniers des camps de concentration qui étaient chargés de la supervision, des réglementations administratives relatives aux prisonniers.
[7] Jörg Wollenberg, Gespräch mit Stéphane Hessel aus Paris am 2.Februar 2008, zur Kunst des Überlebens in den Konzentrationslagern Buchenwald und Mittelbau–Dora und zur Rolle der Funktionshäftlinge, p. 10.
[8] Qui fait actuellement la promotion du manifeste Touche pas à ma pute …
[9] Wie ich Buchenwald und andere Lager überlebte, 20.01.2011 · Menschlichkeit in der Entmenschung, zweideutig, aber lebensrettend - es gibt sie. Meine Existenz verdanke ich einem finsteren und brutalen Funktionshäftling, einem "Kapo" des Konzentrationslagers. Von Stéphane Hessel ; http://www.faz.net/frankfurter-allgemeine-zeitung/feuilleton/wie-ich-buchenwald-und-andere-lager-ueberlebte-1581433.html.
[10] Le Nouvel Observateur, Le plus, 11/07/2012, http://leplus.nouvelobs.com/contribution/591191-occupation-nazie-inoffensive-critiquer-israel-est-ce-de-l-antisemitisme.html
[11] Tribunal Russell sur la Palestine, http://fr.wikipedia.org/wiki/Tribunal_Russell_sur_la_Palestine
[12] Homme politique et écrivain britannique, président de la Fondation Bertrand Russell (http://fr.wikipedia.org/wiki/Fondation_Bertrand_Russell) créée en 1963, pour poursuivre le travail du philosophe, logicien et activiste Bertrand Russell. Elle agit dans les domaines de la paix, de la justice sociale et des droits de l’homme. La Fondation Bertrand Russell s’intéresse en particulier aux risques d’une guerre nucléaire.
[13] Personnalité du monde associatif et de la coopération au développement belge et homme politique du parti socialiste belge. Dans la notice qui lui est consacrée sur wikipédia (les articles que je cite issu de cette encyclopédie participative n’ont pas encore été contestés ; http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_Galand) on écrit qu’il a, comme M. Taguieff, une formation en philosophie. Il a par ailleurs été professeur à l’Institut supérieur de culture ouvrière (ISCO) et il est depuis 1997 maître de conférences et conseiller du recteur en coopération à l’Université Libre de Bruxelles. Entre autres, il préside depuis 1986 l’Association Belgo-Palestinienne.
[14] Médecin rhumatologue français, militant rationaliste te pacifiste. On lit dans sa notice : Dans les années 1960, il soutient les anticolonialistes algériens [réf. nécessaires]. Puis il milite auprès de Palestiniens et d’Israéliens pour une paix juste. Il participe à de nombreuses missions civiles, en Cisjordanie et à Gaza. Cofondateur de l’Association France-Palestine Solidarité et porte-parole du Collectif des Citoyens Français d’origine arabe et juive, il décrit Ariel Sharon comme un « criminel de guerre » (in l’Humanité, du 25 septembre 2002) ; cf. http://fr.wikipedia.org/wiki/Marcel-Francis_Kahn.
[15] Selon l’ébauche d’article http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Kissous, secrétaire général de l’Association France-Palestine Solidarité, À ce titre, il s’est opposé en 2008 à l’exploitation par la société Veolia d’une ligne de tramway reliant Jérusalem-Ouest (israélienne), via Jérusalem-Est (palestinienne), à deux colonies juives de Cisjordanie. Cette ligne est considérée comme contraire au droit international par le Conseil de sécurité des Nations Unies comme par la Cour internationale de justice de La Haye (in Le Monde diplomatique, août 2008).
[16] Écrivain, traducteur, éditeur libraire et directeur de revues (dont l’Alternative qu’il fonde en 1978) français (http://fr.wikipedia.org/wiki/François_Maspero).
[17] Juriste internationale et professeur de droit international à l’Université Libre de Bruxelles (cf. ébauche d’article http://fr.wikipedia.org/wiki/Paulette_Pierson-Mathy).
[18] Historien et militant politique français (http://frwikipedia.org/wiki/Bernard_Ravenel ), agrégé d’histoire et professeur en classe préparatoire de l’Institut d’2tudes politiques de Paris, il est l’un des fondateurs du CODENE (Comité pour le désarmement nucléaire en Europe). … président de l’Association France-Palestine Solidarité de 2001 à 2009 … Il condamne tout dérapage antisémite dans la lutte en faveur du peuple palestinien. Ainsi, lorsqu’en 2003, l’Association médicale franco-palestinienne de Marseille (AMFP) publie, dans sa lettre d’information, « un texte ouvertement antisémite », traduction d’un article signé Israël Shamir et intitulé « les oreilles de Midas », où, selon Libération, il soutient « que la juiverie organisée » serait responsable de la guerre en Irak, comme elle l’était, selon lui, de la seconde guerre mondiale ». Suite à cette publication, l’Association France-Palestine Solidarité (AFPS), à laquelle l’AMFP était affiliée, a exprimé sa désapprobation. Bernard Ravenel, son président déclare alors : « Ce n’est pas possible, il n’y a pas d’excuse, le gars de l’AMPF qui a traduit ce texte a démissionné et nous avons annulé la référence du groupe de Marseille à notre association.
[19] Écrivain, maître de conférences et militant algérien, président de l’Association Génération 2010 qui travaille à l’articulation des mémoires dans l’espace français (ébauche d’article, http://fr.wikipedia.org/wiki/Brahim_Senouci)
[20] http://fr.wikipedia.org/wiki/Stéphane_Hessel
[21] http://www.fabriquedesens.net/Hors-champs-avec-Stephane-Hessel
[22] Pierre-André Taguieff, La fin d’une légende : Stéphane Hessel « co-rédacteur de la Déclaration universelle des droits de l’homme » sur le site Terre Promise, pubié le 28 février 2013 https://www.terrepromise.net/archives/6809 (texte initialement publié sur Dreuz.info le 3 octobre 2011).