Devant la pénurie de main-d'oeuvre, les sociétés de logistique en trafic fluvial innovent ! Il y a une pénurie de main-d'oeuvre entre autres un manque de bateliers - capitaines pour les péniches.
Un transport par voie fluviale selon la distance aller-retour peut prendre une à deux semaines sans interruption, ce qui rend toute vie familiale problématique sinon vouée à l'échec.
Donc pourquoi ne pas scinder le tour en deux ? L' équipage montant remplacé par un équipage descendant environ à mi-chemin avec échange de péniche et fret ou retour à vide selon. Le cas des bateliers indépendants posant cependant un problème à résoudre.
Cette solution a déjà fait ses preuves dans le transport routier, couplé par ex. au rail, selon la distance un gain d'une rotation-semaine selon la distance.
Double bénéfice:
- Gain de temps, les temps de repos des équipages sont réduits et pourraient accélérer les rotations.
- Les équipages mobilisés pour un temps de travail moindre et pourraient rentrer plus souvent chez eux
Ouais ? Mais ça c'est pour les esprits naïfs ( comme moi ) !!
Pourquoi se focaliser sur le bien-être et l'emploi puisque il ya d'autres solutions qui pérenniseront les emplois non qualifiés. Il faut bien quelques matelots pour les manoeuvres par ex. dans les écluses ou au port d'arrivée, et pour l'entretien
À l'instar de l'exosquelette conçu pour les militaires, qu'ils soient de chez Wagner, Blackwater ( auj. Academi ) ou de feu mission Barkhane, qui devait faciliter le port du barda nécessaire à occire - pardon protéger - les populations réticentes au progrès, recyclé pour les civils handicapés, le business sait se réinventer là où il y a une plus-value.
À lire la traduction de l'article suivant qui commence d'ailleurs par " pour éviter les pénuries de marchandises " donc pour notre bien !
Pour éviter les pénuries de marchandises: les capitaines à distance contrôlent les navires depuis le bureau
La profession de batelier est en train de mourir. Fatal pour le changement de transport et la logistique. Les chercheurs travaillent sur des solutions, y compris pour un problème climatique.
Duisburg - Le capitaine ………regarde la longue proue du "…… devant lui : des montagnes de gravier se trouvent sur la surface de chargement du navire de 192 mètres, les environs de la ville néerlandaise d'Utrecht passent à gauche et à droite. Alors que le "…….." glisse sur le bras du Rhin vers la mer du Nord, il est assis sur une chaise pivotante dans un bureau quelque part à Duisbourg en Rhénanie-du-Nord-Westphalie - à environ 170 kilomètres du navire.
Porte-conteneurs sur les rivières : pénurie de marchandises en raison d'un manque de jeunes talents ( je note: la faute aux djeunes !)
Le Belge est capitaine à distance : pour l'entreprise belge Seafar, il pilote à distance des porte-conteneurs et d'autres navires de transport via Internet. Les caméras à bord transfèrent des images de tous les angles sur un mur d'écran devant lui, à l'aide d'un joystick et d'un émetteur sur son bureau, il peut diriger les cargos. L'idée derrière cela : les capitaines peuvent à distance aider à éviter les goulots d'étranglement des marchandises et à déplacer les transports de la route vers les voies d'eau.
Car très bientôt, il y aura beaucoup moins de bateliers : de nombreux capitaines prennent leur retraite, il n'y a pratiquement pas de relève. Pourtant le salaire est bon avec des taux journaliers de 800 euros et plus, mais les conditions de travail ne le sont pas. Les bateliers de navigation intérieure sont généralement en permanence sur l'eau pendant une à deux semaines d'affilée, ce qui est incompatible avec la planification personnelle de la vie pour beaucoup. Il peut bien comprendre cela. L'homme de 32 ans est père de famille depuis quelques années, sa femme travaille à plein temps. « J'étais toujours sur la route. Cela ne pouvait plus continuer comme ça », raconte-t-il. Maintenant, il peut rentrer chez lui depuis le centre de contrôle de Duisburg ou depuis le bureau d'Anvers à la fin du travail.
Navigation intérieure à Duisbourg : les ordonnances strictes pour les porte-conteneurs en Allemagne
"Nous voulons compenser l'énorme pénurie de personnel dans la navigation intérieure", déclare le représentant de Seafar. Bien que les navires ne puissent pas naviguer sans équipage, il y a toujours des marins ainsi qu'un pilote et un barreur à bord des porte-conteneurs. Mais dans l'ensemble, la nouvelle technologie permet de piloter plus de navires avec moins de membres d'équipage.
En Belgique et aux Pays-Bas, de nombreux navires sont déjà en route selon ce modèle, mais en Allemagne, ce n'est pas si facile en raison de réglementations plus strictes. En coopération avec la compagnie maritime Deymann et l'entreprise de logistique Häfen und Güterverkehr Köln (HGK), Seafar ne dirige actuellement qu'une poignée de navires. En Allemagne, cela n'est autorisé qu'avec une autorisation spéciale et uniquement sur le tronçon du Rhin entre Bonn et la frontière néerlandaise. « Nos voisins sont déjà beaucoup plus en avance », explique la représentante de HGK. « Ce serait bien si nous étions aussi plus flexibles dans ce pays. Sinon, les itinéraires de transport seront bientôt menacés.
Mais le changement climatique a un impact sensible sur le trafic maritime
En fait, il serait fatal pour la logistique et le grand projet de transition des transports en Allemagne si la navigation intérieure s'éteint, dit un membre du conseil d'administration du Centre de développement de la technologie navale et des systèmes de transport (DST) à Duisbourg. "En 2018, nous avons dû vivre de manière impressionnante les effets de l'absence de navigation intérieure", explique-t-il . À l'époque, le niveau du Rhin était si bas qu'aucun navire ne pouvait plus circuler. Conséquence : l'essence, transportée en grande partie par voie maritime était rare, les stations-service étaient vides.
« Les grandes entreprises chimiques dépendent également du Rhin. S'ils ne reçoivent pas leurs livraisons, ils fermeront les sites »,Compte tenu du changement climatique, il sera de plus en plus fréquent à l'avenir que les rivières n'aient pas assez d'eau, explique l'expert. C'est aussi pour cette raison que les 54 employés de DST, à l'aide de modèles de navires, recherchent de nouvelles technologies et entraînements pour les navires de transport en eau peu profonde à l'aide de modèles dans d'immenses bassins d'eau de 200 mètres de long. Et dans des simulateurs de réalité virtuelle ultramodernes, les jeunes capitaines apprennent les manœuvres.
On observe également la pénurie de main-d'œuvre qualifiée avec inquiétude : "Il y a beaucoup de marins compétents de l'étranger qui aimeraient travailler ici, par exemple d'Asie de l'Est". Seulement : leurs diplômes ne sont souvent pas reconnus, ils doivent refaire toute la formation. « La politique devrait d'urgence évoluer», lance-t-il.
Qu'y ajouter ?? Tous les ingrédients ( et réflexions égoïstes ) de l'élimination progressive du personnel qualifié se mettent en place, une nouvelle chevalerie ou seigneurie subordonnée au capital roi ! Mais il nous restera la piraterie !!