L'Allemagne participe à la dissuasion nucléaire de l'OTAN. Pour cela, le gouvernement fédéral achète de nouveaux avions de combat américains. En cas d'urgence, ils doivent transporter des bombes atomiques américaines stockées dans l'Eifel. Mais la transformation de l'aérodrome coûte maintenant plus cher que prévu.
La transformation de l'aéroport militaire de Büchel ( 80 km à l'ouest de Coblence ) pour les jets furtifs américains commandés par la Bundeswehr pour la dissuasion nucléaire coûtera environ 800 millions d'euros de plus que prévu. Le ministère de la Défense a confirmé, sur demande, que les coûts initialement estimés à 1,2 milliard d'euros devraient augmenter de ce montant pour atteindre environ deux milliards d'euros.
De nouvelles augmentations de prix, par exemple en raison de renforcements du personnel pour respecter les "exigences de temps extrêmement ambitieuses" ne peuvent être exclues. "Le coût total sera déterminé après l'achèvement du projet en 2027." a déclaré une porte-parole du ministère.
Le gouvernement fédéral a commandé 35 avions de chasse de type F-35 aux États-Unis. Les avions doivent être achetés principalement pour la participation de l'Allemagne à la dissuasion nucléaire de l'OTAN. En cas d'urgence, ils doivent utiliser les bombes atomiques américaines stockées à Büchel.
L'explosion des coûts est justifiée par les exigences de sécurité élevées associées à la forte pression du temps.
Au début du projet, il n'était pas possible d'estimer les coûts supplémentaires que les "énormes exigences de sécurité que les États-Unis auraient également prises au cours du processus" entraîneraient, a expliqué la porte-parole du ministère. "En revanche, un retard du projet pour éviter des dépenses plus élevées n'était et n'est pas une option, car la chronologie pour le déploiement des F-35 à partir de 2027 ne peut pas être déplacée."
un petit à-côté:
Plus de 742.000 retraités à la limite du minimum vital ( 956,00 € en 2024 )
Trump-Parade en Écosse
Des discussions avec Ursula von der Leyen et Keir Starmer sont prévues. Et l'ouverture d'un autre terrain de golf en Écosse. Mais à son arrivée, le président américain Donald Trump donne d'abord de bons conseils aux Européens. Et va lui-même sur le gazon.
Mesures de sécurité les plus élevées pour le président américain Donald Trump qui a entamé sa visite de plusieurs jours en Écosse. À son arrivée, il a vilipendé les éoliennes et l'immigration comme des dangers pour l'Europe. Trump veut parler des droits de douane et du commerce dimanche avec la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, comme il l'a confirmé. Un entretien avec le Premier ministre britannique Keir Starmer est également prévu. Mais Trump a d'abord visité l'un de ses deux terrains de golf à Turnberry, dans le sud-ouest de l'Écosse.
Peu de temps après l'atterrissage de l'avion présidentiel Air Force One vendredi soir à l'aéroport de Prestwick, près de Glasgow, le président américain avait adressé des mots d'avertissement sur la migration irrégulière aux États membres de l'UE : "Cette immigration tue l'Europe", a déclaré Trump sur la piste. "Vous feriez mieux de vous ressaisir, ou vous n'aurez plus l'Europe." Trump a qualifié l'immigration d'"invasion terrible".
Il s'est également prononcé avec véhémence contre le développement des éoliennes. "Arrêtez les éoliennes, elles détruisent la beauté de vos pays", a déclaré le président américain. T
Avec son fils Eric, le président américain a fait signe aux photographes devant le terrain de golf de Turnberry. Trump n'avait pas de rendez-vous officiels pour samedi, il a d'abord simplement joué au golf.
En outre, lors de sa visite prévue jusqu'à mardi à Aberdeen, dans le nord-est de l'Écosse, Trump veut inaugurer un nouveau terrain de golf de 18 trous appelé "MacLeod" - en référence au nom de jeune fille de sa mère Mary Anne, qui avait émigré des Hébrides à New York à l'âge de 18 ans. Les riverains, les écologistes et les autorités avaient exprimé leur mécontentement face à la construction du terrain de golf.
"Ursula sera ici ! Ce sera e plus gros deal de tous"
"Nous verrons si nous parvenons à un accord", a ajouté le président en référence au différend douanier. Il a répété des déclarations antérieures selon lesquelles les chances d'un accord avec l'UE étaient "50:50". Il y a encore des points de discorde sur "peut-être 20 affaires différentes". Si un accord est conclu, "ce serait le plus gros accord de tous", a déclaré Trump.
Selon la Maison Blanche, un entretien avec Starmer est prévu lundi. Le gouvernement américain s'était mis d'accord provisoirement sur un accord commercial avec la Grande-Bretagne en mai, mais certains détails sont ouverts. La réunion sera "plutôt une célébration", a déclaré vendredi le président américain. "L'accord est conclu", les accords de mai n'ont nécessité que des "ajustements fins". Une rencontre de Trump avec le chef du gouvernement écossais John Swinney, chef du parti national écossais SNP, est également prévue.
les dés son jetés, le théâtre pour les nuls
Le chancelier fédéral Friedrich Merz a déclaré mercredi soir, lors d'une réunion avec le président français Emmanuel Macron, qu'il avait été informé peu de temps auparavant des "décisions possibles" dans le conflit commercial avec les États-Unis. Selon plusieurs diplomates, des droits de douane américains à l'importation de 15 % ainsi que de nombreuses exceptions pourraient être le résultat des négociations. D'autre part, le niveau des droits de douane fixés par l'UE restait encore totalement dans le flou.