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Il y a des livres qui se dévorent, aucune autre expression ne correspondrait. On les referme restant songeur, trop vite avalé ?
Pourquoi s'arrête-t-il, l'épilogue est là mais j'aimerais revenir en arrière, changer le sort, y ajouter quelque chose, ce quelque chose que plus tard j'aurai raté.
Le nombre de mots, de pages n'y a rien à voir. Si l'on est interrompu dans la lecture, c'est un dérangement, une atteinte à …? Quelques livres dorment, rangés et attendent d'être lu en entier, peut-être sont-ils trop longs, gonflés artificiellement de pages peut-être inutiles.
Il faut naturellement une histoire dont la trame vraie donne quelques frissons ou remue les sens , donne l'envie d'y jouer un rôle, ne pas être simplement spectateur de sa lecture.
Et une parenté, un voisinage, un parallèle soit-il ténu de sorts.
Le déracinement de l'autre venu d'ailleurs, aujourd'hui le migrant, qu'est-il venu chercher ici ? L'espoir est-il vraiment là ?
Ce livre est l'histoire d'hier et d'aujourd'hui, personne ne s'arrache à son lieu de vie par plaisir, laissant tout derrière soi. Il y a l'impératif du vivre, de survivre et d'assurer l'autre survie, celle de la famille.
Mustapha Ait Larbi raconte une tranche de sa vie en spectateur d'un passé, sans fioritures, écriture rythmée sans rodomontades littéraires.
Je m'attendais à une critique ( justifiée !! ), une accusation, un cri de révolte mais non ! ce n'est pas "les Misérables" ni une nouvelle de Maupassant froidement réaliste et acide, non c'est plutôt " le Château de son père ", lucide parfois tendre, objectif. Point !
Lisez le !!