Et si dans les ténèbres de l’actualité on écoutait aussi les bonnes nouvelles ?!
Comme ce reportage des Pieds sur Terre : en 2016, François Marciano prend le poste de directeur exécutif chez Duralex. « C'était Zola. Je me dis c'est pas possible, il y a quelque chose qui fonctionne pas dans cette usine. Ils ont arrêté le temps. Je constate que les règles basiques d'une entreprise ne sont pas respectées, les gens fument n'importe où. Dans les bureaux, il y a des seaux parce qu'il pleut … » Avec trente ans de carrière dans la verrerie, François pense pouvoir régler les problèmes de l'entreprise, mais découvre très rapidement qu’elle est surendettée, « 40 millions de dettes, c'était foutu. » Pyrex reprend l'entreprise. Sauvée ? Pas pour longtemps, 2024, nouveau dépôt de bilan. François remue ciel et terre, rien à faire. Et pourtant, François et les salariés de Duralex sont toujours là, ils se sont sauvés eux-mêmes en devenant une société coopérative et participative (SCOP) avec l’aide d’Orléans Métropole et de l’État. Comme le rappelle l’émission, François Hollande avait promu à l’Élysée le thé « 1336 », produit par une autre SCOP créée de haute lutte en 2014.
Ou comme l’histoire de l’Irlandais Randal Plunkett, 21ième Lord Dunsany, féministe, « mordu » de death metal, devenu végan et transformant en réserve naturelle un domaine de 650 hectares jadis voué à l’élevage. Pour financer ce réensauvagement, l’aristocrate activiste cultive les deux tiers de sa ferme, dont il vend la production.
Ou enfin comme la décision de Marlene Engelhorn, descendante millionnaire du fondateur de l’empire BASF, de redistribuer la plus grande partie de son héritage car « en démocratie, la naissance ne devrait pas être le facteur qui détermine le futur des gens. » Avec Tax me now, elle milite pour une plus forte imposition de la fortune et du patrimoine, comme Abigail Disney avec Patriotic Millionaires
Comme dit si bien Randal Plunkett : « si nous plantons des graines aujourd’hui, demain, il y aura des arbres. »