
Condamné à trouver coûte que coûte des recettes pour renflouer un Etat qu’il a lui-même rendu exsangue, le gouvernement envisage de mettre fin à la défiscalisation des plus-values réalisées par les propriétaires lorsqu’ils vendent leur résidence principale. Dans un mouvement inverse des députés UMP proposent de sortir la résidence principale de l'assiette de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF).
Schizophrénie ou, pied de nez de la France d’en haut à celle d'en bas, on ne sait plus trop où on habite dans la majorité présidentielle. A défaut de pouvoir supprimer sans trop de vague l’ISF à un an des échéances présidentielles, le gouvernement s'est résigné à conserver le totem mais en prenant le soin de le vider en grande partie de sa substance.
L’ISF nouvelle génération devrait donc être sérieusement amendé. Les hypothèses portent sur une augmentation de 30 à 50 % de l’abattement sur la résidence principale dans le calcul de l'impôt. Certains députés UMP ne cachent pas leur désir d'aller encore plus loin en poussant l'abattement à 100% sur les résidences principales.
Le député Jérôme Chartier, chargé par l'UMP de réfléchir à la convergence franco-allemande en matière fiscale, la nouvelle marotte Nicolas Sarkozy, propose ni plus ni moins d'exonérer d'ISF les contribuables au patrimoine inférieur à 4 millions d'euros.
Nul doute que l’exemple pourtant