Le logement constitue aujourd'hui en France la préoccupation principale de tous les locataires secteurs privé et social confondus .
Il est maintenant convenu qu'une ponction moyenne de 25 à 30% sur le revenu des ménages due aux dépenses du logement serait somme toute un fait normal, et que les français n’auraient pas à se plaindre puisqu'on retrouve ce même taux chez nos voisins européens. Or en 1975, ce taux ne s'élevait en France qu'à 12%.
« Les nouvelles normes », me direz-vous, « un prix à la construction plus élevé ». Certes, mais si cela était l'unique raison, seul le prix des logements neufs seraient montés en flèche, or il n’en est rien, les logements anciens ont suivi exactement la même courbe inflationniste.
Des centaines de spécialistes délivrent chaque année des tonnes de rapports, donnant des milliers d'explications à cet état de fait, apportant des réponses plus ou moins judicieuses, parfois purement technocratiques, parfois plus sociales mais la plupart du temps parfaitement improductives.
Or il est temps d'arrêter de tourner autour du pot !
Entre 1982 et aujourd'hui, les loyers ont augmentés chaque année d'un point de plus que l'inflation, atteignant aujourd'hui des sommets. Il est temps d'y mettre un terme, et d'obliger les bailleurs à retrouver raison et à restreindre leur prétention.
Et ni le blocage des loyers prôné par Duflot qui ne fait qu' en pérenniser la cherté , ni la mise en chantier de plus de logements sociaux et privés sensés rééquilibrer le marché à travers les mécanismes de l'offre et de la demande, ne sont à la mesure de l'enjeu.
Il faut une BAISSE MASSIVE DE TOUS LES LOYERS, afin qu'ils atteignent le niveau de prix qui aurait dû être le leur s'ils avaient suivis la courbe générale de l'inflation:
1-Baisse de 30% sur l'ensemble du territoire et de 50% à Paris et sur la petite couronne. Et cela quel que soit le secteur: privé ou social,
2-blocage de ces nouveaux loyers pendant une periode de 5 ans, puis reprise des augmentations sur l'unique base du taux général d'inflation.
Aux technocrates de se démerder pour mettre cela en place. Je les sais très efficaces et véloces lorsqu’il s’agit de porter secours aux entreprises… je ne doute pas de leur capacité d’en faire autant pour le logement …
Quant aux politiques, qu’ils soient de droite ou de gauche, qu’ils arrêtent de nous enfumer avec leur demi-mesure de peur de déplaire aux propriétaires !