Qui que tu sois, il faut que tu saches que si tu t’es déclaré candidat à récolter 500 signatures, tu dois faire gaffe à ton capital temps radio-TV. Pour preuve, Chez Ruquier, dans son émission du samedi soir, non seulement, on n’est pas couché, mais on ne rigole plus. « Il vous reste 4 minutes. Mais ne vous inquiétez pas, le temps que nous prenons à parler de vous ne vous est pas décompté. Trente secondes pour une conclusion ? Terminé !» Et PAF comme aurait dit l’autre.
Hollande, lui, a déjà le mérite d’être clair. Au moins pour le CSA. C’EST MAINTENANT. Donc, c’est parti. Et son compteur tourne.
Pour Sarko l’Américain, le slogan du moment n’est plus vraiment YES WE CAN, mais plutôt WHEN.
When, when I say, when I say "Be mine"
If, if you will
I know all will be fine
When will you be mine?(1)
C’est quoi c’t’embrouille de dire que si il y va et qu’il y est pas, il fera, ou ne fera pas, ceci, ou cela ? S’il poursuit dans cette direction, dans trois mois, on va devoir appeler sa femme Tata Carla. On apprendra aussi qu’il sera parti en Irlande, après avoir fait un détour par Baden-Baden. Non pas pour voir Angela, mais Morano qui cherchera désespérément Massu.
La réalité, la seule, la vraie de vraie, et qu’il faut hurler. C’est que l’avocat en question va, en toute légalité, puisqu’il n’est candidat à rien, s’accaparer plusieurs chaines de TV, ce dimanche soir à venir, pour s’adresser à son électorat potentiel.
A ce stade, ce n’est plus WHEN, le slogan, mais DEGAGE. Un tout petit truc me gêne cependant, c’est qu’on est encore capable de lui demander quand il compte se barrer.
Moutons, va !
(1) WHEN © KALIN TWINS 1958