Réponse à la question de quoi pourrions nous nous passer et comment mettre en mouvement un futur different ?
La fabrication d’arme ne doit plus exister dans un monde en paix. Nous dépensons des fortunes à nous protéger, alors qu’il suffit de savoir respecter son territoire individuel pour que le territoire collectif soit protégé. Si nous abolissons les frontières le territoire collectif est protégé. Il s’agit juste à l’Homme d’apprendre à respecter son territoire. La mutation de cette technologie de pointe pourrait servir à faire des bons spectaculaires dans l’écologie, bombe pour planter des graines, nettoyage de la planète etc…
Les essais scientifiques, entre autre sur la génétique, doivent être sous contrôle de la population mondiale. Ils ne peuvent être commercialisés, vendus ou déposés. Cette recherche de pointe appartient au collectif et c’est le collectif qui doit prendre en charge les décisions de faire ou de ne pas faire. Cela vaut, pour l’alimentaire, le médical, l’intelligence artificielle.
Les fabricants de transport avions, bateaux, voitures doivent évoluer rapidement vers des solutions les moins polluantes possibles, avec des transformations de l’existant ou un remodelage complet des concepts de transport. La recherche dans ce domaine doit appartenir au monde et comme dans le cas des essais scientifiques génétiques, ne peut être breveté car ces inventions doivent appartenir au collectif. Donc ces recherche doivent être financées par nous tous. Elles peuvent se faire, il va de soit dans des structures à administration privée. Ce que nous pourrions appeler des délégations de service public.
L’industrie Chimique et la recherche dans ce domaine doit être sous contrôle du collectif, aussi bien dans sa recherche que dans sa production. Aucune invention dans ce domaine ne peut être privatisée ou bien brevetée. Les usines doivent toutes être remises au norme car c’est le parent pauvre de l’industrie à qui la société capitaliste demande beaucoup, forte rentabilité avec un minimum de moyen.
L’industrie Pharmaceutique, doit appartenir au collectif mondial. Peu importe ce qu’elle fait, recherche ou fabrication. Que se soit, la recherche, le développement, la fabrication et la commercialisation tout doit absolument appartenir au collectif. Il est juste possible au collectif de déléguer la vente dans des officines qui seraient des délégations de service public.
Dans un monde en paix les forces de l’ordre peuvent être supprimées. Plus besoin d’armée ni de police, ni de renseignement etc… Toutes ses personnes pourraient servir le monde dans la continuité à la pacification des relations humaines et devenir de très bon médiateurs sur des points de discorde.
Le sytème financier doit être supprimé dans son mode de fonctionnement actuel. La bourse doit disparaître et les projets privés et collectifs pourraient être soutenus par des investissements privés avec implication et l’obligation d’implication des investisseurs dans les projets soutenus. Les revenues de l’investissement doivent être une des dernières récompenses à donner une fois l’ensemble de l’activité équilibrée.
Il devient interdit de faire de l’argent avec de l’argent. La spéculation doit être prohibé. Si certaine personne sont addict à ce genre de pratiques, pour éviter la souffrance psychologique liée à ce traumatisme, il sera juste de mettre en place des structures psychologiques intensives de soin et la possibilité dans le thérapeutique de créer des jeux virtuels qui permettent à ces individus de se sevrer et de retrouver un équilibre mental.
Le monde bancaire doit appartenir au collectif. Il peut être soutenu par des structures privées en délégation de service au collectif. Aucune d’elles ne doit faire de profit. Ces comptes de résultat doivent être à l’équilibre et les bénéfices éventuels reversés au collectif.
Il en va de même pour le monde des assurances et des mutuelles.
La philosophie économique doit être remise en question. Le seule concept de départ est la liberté de créer, d’échanger, de vendre, de fabriquer et tout cela dans le respect de la planète et du vivant présent.
Les systèmes politiques doivent être remis en responsabilité et doivent être réformés en profondeur. Dans un monde en paix, ils pourraient juste servir à organiser le collectif. Ils ont juste des pouvoirs de proposition et doivent obligatoirement en référer au collectif global qui seul peut prendre une décision d’organisation du collectif. La démocratie participative directe doit être la norme. Impossible d’ignorer la loi car la loi du monde doit être mise en place par le monde.
Les administrations publiques, si elles doivent encore exister, sont au service du public. Les administrations liés à l’impôt sont dans l’obligation de la bienveillance envers les contribuables et se doivent de respecter l’intégrité et la vie économique de ceux-ci. Il est donc impossible pour cette administration de mettre en faillite qui que se soit et pour quel motif que se soit.
La santé doit être le domaine privilégié du collectif avec l’éducation.
Pour le premier point, les individus qui prennent soin des autres doivent être reconnus à leur juste valeur. Ils doivent être accompagnés à pouvoir faire leur métier dans des conditions optimums. Dans santé, il y a le domaine médicale bien sûr avec une réelle revalorisation du métier de chirurgien. Les médecines dites parallèles doivent être reconnues dans leur efficacité et doivent pouvoir exister dans leur faculté à soigner. Il va de soit que toutes personnes se proposant de faire du soin, sans réelle capacité à le faire, va très rapidement se retrouver à changer de fonction sociale.
Les capacités naturelles à soigner ou à s’occuper des autres pourraient être reconnues dès le plus jeunes âges, ce qui permettrait de développer des compétences de soin dans des domaines liés à la souffrances physique, la souffrance psychologique et la souffrance émotionnelle.
La prise en charge du soin appartient au collectif et des délégations de service au public pourraient être mises en place pour régularisation d’une offre relative aux besoins du domaine public.
Le développement du bien être de l’individu va forcement allez vers un soin préventif et beaucoup moins curatif.
Pour ce qui est de l’éducation celle-ci doit être au service du développement de l’enfant qui doit être accompagné dans son évolution et dans ses excellences. Tout doit être mis en place pour l’amener à les trouver et à approfondir ses compétences dans ses domaines d’excellences. Tout enfant est excellent en soi. Le système éducatif doit être construit autour de cela.
Le temps scolaire doit être revu à la baisse à une remise en responsabilité parentale de l’éducation de leur enfant.
Le temps doit être remis à sa place. La société capitaliste à générer une compression du temps qui a amené l’individu à des Burn Out, des suicides, des dépressions profondes, des déconnections de la réalité, des maladies psychiques graves et dès le plus jeunes âges. Nous devons nous ré-approprier le temps de vivre. Il doit être reconnu par le collectif un temps pour chacun des individus sur cette planète à leur métier, à leur famille ou a eux même et cela doit rester sous la responsabilité et le choix de chaque individu. Le collectif se doit de respecter se choix et chacun sera responsable de ce choix. Les rythmes et la biodiversité de ceux-ci sont très personnels. Le collectif en voulant contrôler cela à créé de la maladie au profit des intérêts de quelque uns. Pour le plus grand profit de tous, nous devons être libres de notre temps à vivre. Car si le confinement doit servir à quelque chose c’est de justement prendre le temps de vivre et d’être à soi même et à sa famille, ses proches et ses amis(es).
Un des points les plus important de mon propos et que j’ai mis en dernier, mais les derniers sont les premiers : l’agriculture et les agricultures et tout ceux qui font parties de la chaines alimentaires. Je voulais vous remercier pour le travail effectué et me permettre de voir qu’après trois semaines de confinements total avec mes 10 enfants (c’est mon métier), je peux toujours les nourrir très correctement… Donc merci à vous…
Pour ce qui est de la transition de l’agriculture productiviste à une agriculture vivrière, nous sommes déjà en partie sur la voie. Je pense que les agriculteurs devraient être les individus les plus choyés, avec les soignants dans notre société de demain. L’agriculteur doit pouvoir vivre de ce qu’il produit et si la production pour x raisons ne peut pas lui permettre de vivre, le collectif le soutiendra dans cette passe difficile. Mais, je pense, qui si les agriculteurs étaient mis à leur juste place, ils sauraient être suffisamment créatif pour ne pas avoir besoin du collectif pour survivre.
Donc pour synthétiser mon propos, si nous arrêtons demain notre société capitaliste et financière, pour une société dans la paix, l’harmonie, l’équité, tous les problèmes créés par la société capitaliste vont disparaitre de fait. C’est un peu comme la solution, quand l’Homme arrête de bouger, la nature reprend ses droits. Quand le système capitaliste arrête de bouger, l’Homme et l’individu qu’il incarne reprend ses droits et sa liberté à être.